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Louis

J'étais à nouveau en train de travailler lorsqu'on vint frapper à la porte trois petits coups. Légers et discrets, comme si on avait peur de me déranger. C'était ma mère, ça. Je souris, puis lui dit d'entrer. La femme brune aux yeux bleus entra dans la pièce puis me lança un sourire radieux. Je levai un sourcil. C'était mauvais signe.

- Viens-en aux faits maman. Je dis en gloussant car malgré tout elle me faisait rire.

- Les Horan nous ont invités à dîner ce soir. Elle dit en s'asseyant en partie sur mon bureau. Je levai mes yeux vers elle.

- Super. On doit y aller à quelle heure ? Je lui souris.

- Vers vingt heures. Elle resta quelques instants à me regarder travailler, puis sa main vint se poser sur mon front pour dégager quelques mèches brunes qui tombaient devant mes yeux. Ensuite, elle les recoiffa ensemble sur le côté comme elle avait l'habitude de le faire lorsque j'étais petit.

Je m'écartais en fronçant les sourcils et me recoiffais en faisant la moue. Elle me regarda faire, l'air embêté.

- Mais tu vois rien là ! Elle dit alors que je me replongeais sur mon ordinateur. Elle tenta à nouveau de me coiffer mais je tournai la tête.

- Arrête, tu me faisais la même coupe quand j'avais huit ans ! Je me plaignais.

- Mais t'étais super mignon ! Tu seras toujours mon petit garçon ! Elle argumenta.

- J'avais surtout l'air d'un petit nazi !

- Louis ! S'indigna ma mère qui esquissa tout de même un petit sourire. Comment est-ce qu'il peut dire une chose pareille... Elle murmura pour elle-même.

- Vous vouliez me dire autre chose, mère ? Je demandais en lui souriant de manière insolente. Ma mère, plus insolente encore, leva les yeux au ciel avant de m'infliger une pichenette sur le front.

- Harry et sa famille seront là aussi.

Cette fois je levai les yeux de mon ordinateur, tout à coup paniqué.

- T'aurais pas pu commencer par là ? Je demandais en me levant de ma chaise.

- Louis, chéri, c'est pas la peine de paniquer. C'est toujours ton copain, non ? Elle demanda en attrapant la poignée de porte de ma chambre. Ça c'est pas amélioré depuis la dernière fois ?

- Non maman, ça ne s'est pas amélioré. J'aurai même tendance à dire que ça a empiré.

- Qu'est-ce qui s'est passé ? Elle demanda en posant ses poings sur ses hanches. Tu lui as dit que tu l'aimais au moins ?

- Non maman, je lui ai pas dit que je l'aimais. Je sais pas dire ce genre de choses. Je dis en me mordant la lèvre inférieure. Alors maman avait compris ce qui se tramait entre nous.

Je vis ma mère soupirer, puis celle-ci fit tout de même un petit sourire en me regardant.

- Tu ressembles tellement à ton père.

- J'espère que c'est un compliment. Dit-il en arrivant dans ma chambre, sans toquer évidemment, comme tous les pères. De quoi vous parlez ici ? Il demanda curieusement.

- Du dîner de ce soir. Répondit ma mère en me faisant un clin d'œil discret qui échappa à la vigilance de mon père. Celui-ci sourit en voyant mes fiches de cours étaler sur le bureau ainsi que mon ordinateur allumé.

- Liam est en bas. Il ajouta en pointant le rez-de-chaussée du doigt.

J'acquiesçai et laissais mes parents dans ma chambre pour aller voir mon ami qui attendait poliment dans l'entrée.

TÊTE DE CALAMAR [LARRY STYLINSON]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant