CHAPITRE XXXVI

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Surprise...


« Et si demain je meurs, dites lui que même sous ma tombe je l'aimerais »
-Victor Hugo






Laïa
Mai.


Je suis actuellement en train de préparer les préparatifs de l'anniversaire d'Izan, qui est dans quelques jours, avec Ileana et Ayden !

Mais c'est aussi la date de la mort de mon frère...

Ça fait quatre ans...

J'essaie de chasser cette pensée, même si je sais que la journée là va être difficile... Mais je vais essayer de ne rien gâcher pour Izan.

Je suis à côté d'Ileana qui parle au propriétaire de la salle que nous allons réserver.

On ne fait pas les choses à moitié.

— Je vois... Izan a le droit à une belle salle pour son anniversaire alors qu'il s'en fout royale. Mais moi, quand il s'agit de MON anniversaire, il n'y a plus personne, s'exclame Ayden, furieux, en fouillant la pièce du regard.

Je tourne la tête vers lui et je ris quand je vois son air offensé.

— Ça sera bientôt ton tour ne t'inquiète pas... je réponds.

— Ah ouais ?

Je hoche la tête et il s'approche de moi en pointant son index vers moi.

— Alors, tu sais quand est mon anniversaire, pas vrai ?

Je me raidis et je deviens toute pâle. J'écarquille les yeux et j'entrouvre légèrement la bouche pour laisser passer l'air.

Non... c'est vrai, je ne connais pas ta date d'anniversaire, Ayden.

— C'est... en septembre, pas vrai ? dis-je au pif.

— Tu as juste eu un coup de chance, Layou.

Je lâche un léger rire.

— C'est quand ton anniversaire, sinon ?

— Le 22 septembre ! Ravi de savoir que toi, au moins, tu te préoccupes un peu de moi...

— Oh, tais-toi un peu s'il te plaît ! nous interrompt Ileana.

Il tire une tête boudeuse et moi, je lâche un gloussement. Il me donne un coup de coude, mais ça ne fait qu'accentuer mon rire.

Ileana continue de parler au propriétaire pendant qu'Ayden se positionne en face de moi.

Je fronce les sourcils.

— Elle est méchante, hein. Tu me feras un truc pour mon anniversaire, pas vrai Layou ? me supplie-t-il d'une moue triste.

— Si tu veux, Lulu.

Il affiche un sourire aux lèvres.

— Je savais que tu étais gentille.

SálvameOù les histoires vivent. Découvrez maintenant