CHAPITRE II

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╰⊱♥⊱╮ღ PREMIÈRE SOIRÉE ღ╰⊱♥⊱╮



« Le réel est étroit, le possible est immense.. »
-Alphonse de Lamartine








Laïa
Septembre-université Simón Bolívar

Ça fait déjà trois jours que je suis installé dans mon appartement. J'ai aussi visité l'université et c'est vrai qu'elle est très grande.

Mais ça fait aussi trois jours que je suis seule. J'ai un peu visité la ville mais pas tout. J'angoisse à chaque fois que je dois sortir, que je dois rentrer.
C'est étrange mais ce sentiment de solitude me procure des peurs.

Je suis assise sur mon canapé en regardant la télévision. Je m'ennuie, mais c'est pas comme si c'était pire que chez moi sauf que chez moi j'avais Amaya et j'avais aussi cette sensation de sécurité dans ma chambre. Je me sentais bien tout le contraire d'ici.

Mon téléphone se met soudainement à vibrer. Je le sors de ma poche et mon sourire s'agrandit quand je vois le prénom de ma mère sur mon portable. Je sais déjà que c'est toi Ama.

Je décroche et j'avais raison. J'entends directement sa petite voix.

— Laïa !! Mon doudou va bien ?? me demande-t-elle.

Je tourne ma tête vers la porte de ma chambre qui n'est pas loin. Depuis trois jours je dors avec son doudou.

— Il va très bien Ama.

— Nickel.

— Et toi comment tu-vas ma chérie ? résonne la voix soudaine de ma mère.

Je détourne le regard de ma télé pour le poser a travers la fenêtre à ma gauche.

— Ça va, mentis-je.

— Tu t'es fait des amies ? insiste ma mère.

— Non, pas encore. Les cours commencent que demain maman. 

— Ah oui c'est vrai je suis bête.

Je ne réponds rien à cela et ce moment de silence me crée une gêne soudaine. Alors ça va être comme ça tout les jours ? Avoir aucune discussion. Quoi que ça ne change pas de d'habitude.

— Passe la moi maman, entendis-je pas loin.

Mon sourire revient quand j'entends de nouveau la voix d'Amaya.

— Tu m'achètes quelque chose quand tu reviendras ?

J'émets un léger rire.

— Tu veux quoi ? demandé-je.

— N'importe quoi ! se réjouit-t-elle.

— D'accord, je verrai si tu es sage au fil du temps.

— Pff, t'es pas drôle !

— Moi aussi je t'aime.

— J'ai pas dit ça.

Parler avec elle, rends mes journées meilleures. Certains vont me dire que c'est juste une fille de huit ans chiante, capricieuse. Mais pour moi, c'est ma moitié, ma petite soeur d'amour.

SálvameOù les histoires vivent. Découvrez maintenant