CHAPITRE XLI

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Reviens à nous...



« Si j'avais mille âmes, je te les donnerais toutes, je n'en ai qu'une, alors prends la mille fois. »
-Proverbe espagnol





Ayden
Juillet

C'est une journée difficile pour tout le monde.

Parce que c'est l'anniversaire de Laïa.

Et on aurait préféré le fêter avec elle consciente, mais elle n'est toujours pas réveillée.

Et le pire, c'est qu'Izan n'est pas encore arrivé. Et Ileana est partie en trombe quand je suis arrivé.

Même pas un bonjour, grognasse.

— Yo ! Tu dors bien, ma princesse ? dis-je en m'approchant du lit de Laïa.

Je prends une chaise et m'installe à côté de son lit, tout en lâchant un soupir.

— Bon anniversaire, Layou...

Ma voix se brise peu à peu.

Elle aime se faire désirer, celle-là.

— Bon... Ton amoureux arrive bientôt. Normalement. Il ne répond à aucun de mes messages... mais ça va. Enfin, je crois. Ouais, nan, ça ne va pas, mais il tient le coup.

Sa chambre sent vraiment l'hôpital. Elle aurait été mieux chez nous !

— Goût de chiotte un peu la déco, tu ne trouves pas ?

Je me tourne vers elle, mais tout ce que je vois, ce sont ses paupières closes, le tube dans son nez, une minerve autour du cou.

Même comme ça elle est jolie eh !

J'affiche un sourire avant de murmurer à nouveau :

— Tu ne trouves pas que la blague est longue... ? demandé-je envers elle, n'attendant aucune réponse.

Je souffle.

C'est long.

Il fait quoi Izan ? Il n'aurait jamais osé être en retard... Je sais que c'est difficile pour lui, mais il est quand même là presque tous les jours.

— J'espère que tu fais de beaux rêves. Et j'espère que je suis dedans aussi.

Je m'installe plus confortablement sur la chaise en posant mes mains derrière ma tête.

— J'espère que je suis un chevalier et que je sauve une princesse ! Ou que je te sauve toi, c'est bien aussi... mais je préfère une princesse ! Sans t'offenser car tu as déjà Izan et il n'aimerait vraiment pas, tu vois..., je poursuis en fixant le plafond.

Je sors mon téléphone pour essayer d'appeler Izan, mais aucune réponse.

Ne me dites pas qu'il ne va vraiment pas venir ?

SálvameOù les histoires vivent. Découvrez maintenant