PVD D' HANNAAprès la fuite d'Alix, tout le monde s'est lancé à sa recherche. J'ai tenté de retenir Lya, mais elle s'est également enfuie. Ne sachant plus quoi faire, je me suis réfugiée dans un coin pour pleurer. Mais, l'appel de ma mère m'a rapidement fait reprendre mes esprits, j'ai dû rentrée au plus vite.
Je l'ai trouvée dans le salon, au milieu du désordre, assise et en train de boire.
Dès qu'elle remarque ma présence, elle éclate de rire, puis son rire se transforme en larmes. Elle cesse de pleurer, repousse ses cheveux en arrière et continue de boire, sans faire attention à moi.
MAMAN : Ma magnifique Hanna, ma parfaite petite fille.
- Pourquoi tu t'es mise dans cet état?
MAMAN : J'aurais dû lui couper les mains et lui crever les yeux quand J'ai remarqué que son comportement envers toi a changé.
En entendant ces mots, je ressens une chaleur au cœur, heureuse qu'elle me témoigne de l'importance. J'avance vers elle et place ma main sur son épaule pour essayer de ressentir sa chaleur, cette chaleur que j'ai toujours recherchée.
- C'est pas de ta faute.
MAMAN : Tu aurais dû prendre courage et m'en parler. Si tu me l'avais dis, tout ça ne serait pas arrivé!
En entendant ces mots lentement, cette chaleur que j'ai cru ressentir s'évapore, ma main quitte son épaule pour venir serrer mes vêtements, tentant de me contenir.
- J'avais besoin de toi, j'avais besoin de ma mère mais j'avais tellement peur de toi. Qu'est-ce que t'aurais fait ou dire si je parlais ? Je me suis dis tu m'aurais tourné le dos, j'ai l'impression que tout ce que je fais n'est jamais bien. J'ai l'impression d'être un poids auquel tu cherches à te débarrasser!
MAMAN: Je voulais pas te faire ressentir ça.
- Parfois j'aimerais juste t'entendre dire et me montrer que tu es heureuse de m'avoir, que tu sois fière de moi.
Je m'éloigne d'elle et je monte rapidement les escaliers pour aller m'enfermer dans ma chambre. Je m'assois par terre et je fonds en larmes.
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REGARDE MOI
RomanceAimer, Aimer est un verbe très beau mais seulement quand il est conjugué au présent. Car quand il est conjugué au passé, il fait mal. Et conjugué au futur, il fait rêver. J'ai lu ça un jour sans vraiment comprendre le sens de ses mots. Vous savez...