Aimer,
Aimer est un verbe très beau mais seulement quand il est conjugué au présent.
Car quand il est conjugué au passé, il fait mal.
Et conjugué au futur, il fait rêver.
J'ai lu ça un jour sans vraiment comprendre le sens de ses mots.
Vous savez...
Après avoir pris le petit déjeuner avec la famille d'Aidan et de m'être chamaillée avec Caleb, il m'accompagne chez moi pour que je puisse me préparer pour aller en cours. Je monte rapidement les escaliers pour prendre une douche et je ressors peu après en pantalon, portant un gros pull douillet. Je retrouve ma mère entrain de taquiner Aidan pendant que mon père est entrain de lire son journal. Je déteste les voir agir ainsi, prétendant être la famille parfaite comme si tout était normal, alors qu'il y a quelques heures à peine, ils saccageaient tout dans la maison.
- Aidan, on y va?
MAMAN: Tu n'as que ça? Toujours des pantalons, mets une robe pour une fois.
- J'aime pas les robes et c'est mon style. On y va Aidan!
Il se lève et nous prenons sa voiture pour aller au lycée. Aidan conduit comme un ivrogne et je serre ma ceinture comme si ma vie en dépendait, au sens littéral du terme. Après quelques minutes de souffrance, nous arrivons enfin devant le lycée.
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Aidan stationne sa voiture et nous entrons ensemble dans le lycée. Il doit prendre quelques dossiers à l'administration avant de se rendre à l'université. Mais vu sa beauté et de sa taille, on attire de nombreux regards. Ces regards sont inhabituels car ils ne sont pas tournés vers Aidan, mais vers moi, ce qui commence à me préoccuper.
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J'arrive à mon casier et je tombe sur le groupe de peste Kelly qui se moque de moi en passant.
KELLY : Jolie photo!
Je fais comme si je n'avais rien entendu, Aidan s'éloigne et je me dirige vers ma salle de classe, mais les regards persistent. Je commence à jouer avec mon pull pour gérer la pression de devenir le centre de l'attention, mais cela ne m'aide pas.
Je pénètre dans la salle et aperçois Lya et Hanna, visiblement furieuses, en pleine discussion avec le proviseur. Nos regards se croisent lorsqu'elles se retournent et elles se dirigent immédiatement vers moi. Sans même me laisser le temps de les saluer, elles me saisissent par le bras et me font sortir de la salle.
