Je suis réveillé en pleine nuit par des cris dans la maison. À travers la fenêtre, je constate qu'il pleut. Peu à peu, je reprends mes esprits et je reconnais leurs voix. Je quitte ma chambre et m'assois sur les dernières marches de l'escalier, les observant se disputer violemment jusqu'à en venir aux mains.Il s'attrapent les colles et je n'ai pas d'autre choix que d'intervenir en me mettant au milieu.
- Arrêtez!!
PAPA : Je n'aurais jamais dû épouser une femme comme toi, tout est de ta faute.
MAMAN : C'est moi qui n'aurait jamais dû gâcher ma vie en t'épousant. Je refuse de finir ma vie avec quelqu'un d'aussi dégoûtant que toi!
PAPA : Je ne te forces pas à rester, vas t'en! Prends tes bagages et dégage !! Si ce n'était pas pour Alix, tu n'aurais plus mis les pieds ici après nous avoir abandonné.
MAMAN : Je ne voulais pas revenir, j'aurais dû resté là-bas, tu m'as supplié de revenir m'harcelant chaque jour.
Papa tente de s'approcher d'elle, mais je l'en empêche en me plaçant devant, quand soudain je ressens un liquide qui coule entre mes jambes et une douleur dans le ventre.
Je regarde vers le bas et je réalise que j'ai mes règles. N'ayant pas le choix, je reserre plus les jambes en sachant que si je m'éloigne d'eux, quelque chose de grave arrivera.MAMAN : Va dans ta chambre Alix, ne te mêles pas de ça !!
En sentant plus cette sensation d'écoulement, je resserre plus les jambes.
- Quand j'étais petite, ma plus grande peur était de rester seule, mais maintenant, ce que je crains le plus, c'est de devenir comme vous. Continuez à vous entretuer, mais ne me prenez plus pour cause, cherchez vous quelque chose d'autre!
Deux semaines se sont écoulées depuis cette dispute, deux semaines durant lesquelles je n'ai pas connu un seul moment de paix.
Maman a décidé d'éviter papa par tous les moyens, et en les regardant, je ne voyais que deux étrangers vivant sous le même toit.
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REGARDE MOI
RomanceAimer, Aimer est un verbe très beau mais seulement quand il est conjugué au présent. Car quand il est conjugué au passé, il fait mal. Et conjugué au futur, il fait rêver. J'ai lu ça un jour sans vraiment comprendre le sens de ses mots. Vous savez...