Je continuai d'analyser le visage d'Olivia, son visage était toujours accompagné de cet air renfrogné qu'elle conservait en ma compagnie, je me sentais chanceux d'être le seul à y avoir accès exclusivement. Seulement aujourd'hui, ses yeux noisette ne brillaient pas autant qu'auparavant, ils étaient tout simplement tristes. Je me rappelais alors que je n'étais pas censé rêvasser sur la petite amie de mon meilleur ami. Je voulais m'entendre mieux avec elle, être son ami.
Un ami à qui elle pourrait se confier...
Un ami qui caresserait ses cheveux jouerait avec ses boucles...
Un ami qui gouterait à ses -
— Ryker
En une fraction de seconde, Olivia était dans le bureau de M. Davis, cette fille était si hypnotisante que j'en oubliais l'endroit où je me trouvais. J'ajustai mon sac à dos sur mon épaule avant d'entrer à mon tour dans le bureau et de refermer la porte. M. Davis était un homme qui représentait tout sauf l'autorité dans cette université, s'il y avait un homme craint s'était sans aucun doute le coach Lewis, sur glace ou non, il en effrayait plus d'un par son corps musclé, contrairement à M.Davis qui en cachette jouait plus à Candy Crush que compléter les dossiers des prochaines premières années.
— Il semblerait M.Wright que les cours de patinage vous fatiguent, rigola-t-il avant d'en avoir une toux grasse. M.Wright, Mme Stillwater, asseyez-vous, nous ordonna-t-il.
— Enfin...chuchotai-je pour que Olivia et moi soyons les seuls à attendre, ce qui me valut comme d'habitude, un regard noir.
— Nous avons été informés des activités nocturnes que vous meniez, Mme Stillwater. Une décision a été prise en espérant que celle-ci soit assez sévère afin de vous rendre compte des répercussions de vos actions.
Il marqua une pause, je ne détournai pas mon regard d'Olivia qui gardait un visage impassible, comme si cela ne l'affectait pas. Elle semblait dans un tout autre monde.
— Vous serez définitivement ren-
— C'est moi qui aie tagué ce mur, et pas qu'une fois d'ailleurs. Olivia m'a simplement surpris.
Et voilà comment j'avais pu enfin attirer son attention, ses pupilles noisettes me regardaient moi, malgré l'once d'incompréhension qui y régnait. M. Davis semblait quant à lui avoir perdu la langue.
— Quelle est ma punition ? lui demandai-je.
— Eh bien, étant donné que vous avez une période difficile, nous pouvons oubli-, commença Davis alors qu'il essuyait la sueur qui ne cessait de couler de son front.
— Sauf que ce n'est pas lui mais bien moi, intervint Olivia.
— Livy, tu ne devrais pas porter le chapeau pour quelque chose que j'ai fait.
VOUS LISEZ
REMINDERS (TERMINÉ)
Romance𝐐𝐮𝐚𝐧𝐝 𝐥𝐞𝐬 𝐬𝐨𝐮𝐯𝐞𝐧𝐢𝐫𝐬 𝐬'𝐞𝐟𝐟𝐚𝐜𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐞 𝐜𝐨𝐞𝐮𝐫, 𝐥𝐮𝐢, 𝐧'𝐨𝐮𝐛𝐥𝐢𝐞 𝐣𝐚𝐦𝐚𝐢𝐬. Détester est un mot trop faible pour décrire l'amertume qu'ils ressentaient l'un envers l'autre. Ressentaient ? Oui, car Ryker Wright ne...