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Ce chapitre fait presque 4000 mots, je crois qu'il s'agit d'un les plus longs

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Ce chapitre fait presque 4000 mots, je crois qu'il s'agit d'un les plus longs. J'espère qu'il vous plaira, n'hésitez pas à commentez et votez !!

Kiss, bealiz ⋅˚₊‧ ୨୧ ‧₊˚ ⋅

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Présent

Je détestais les vacances. Je détestais rendre les clés de ma chambre, bien que temporairement, et je détestais par dessus tout rentrer dans ce lieu que d'autres appelaient "maison". Pour moi, ce n'était qu'un endroit rempli de mauvais souvenirs : l'absence constante de mon père, les disputes sans fin avec ma mère, et la présence étouffante de mon oncle Darren. Bien qu'il fasse de son mieux pour éviter d'être là en même temps que moi, nos chemins se croisaient inévitablement, comme aujourd'hui. J'avais essayé de rester chez Abby, mais elle était en voyage. Sawyer, quant à elle, rendait visite à ses grands-parents dans un autre État. J'étais obligée de rester à White Plains pour mon travail à la patinoire.

Alors que je posais mes affaires dans l'entrée, j'entendis la voix de mon oncle résonner dans la salle à manger. Je m'avançai pour les avoir dans mon champs de vision mais ils ne semblaient pas avoir remarqué ma présence.

— Olivia t'a appelé récemment ? demanda-t-il.

Il semblait tendu. Il était assis, les bras croisés, la mâchoire crispée.

— Olivia t'a appelé récemment ? demanda-t-il en se tournant vers ma mère, qui se tenait près de la fenêtre.

Ma mère secoua lentement la tête, ses yeux embués de tristesse.

— Non, répondit-elle d'une voix faible, presque éteinte.

— Cela ne peut plus durer, tu dois lui dire la vérité, insista-t-il, son ton se faisant plus ferme.

Ma mère détourna le regard, comme pour fuir ses paroles. Elle se frotta nerveusement les bras comme si elle avait froid mais cela trahisait son hésitation.

— Je ne peux pas... murmura-t-elle, presque pour elle-même.

— Si, tu le peux, rétorqua  Oncle Darren. Et je vais t'aider.

Un silence lourd s'installa dans la pièce. Ma mère se tourna enfin vers lui, ses yeux remplis d'angoisse.

— Tu ne te rappelles pas combien cela avait été compliqué de tout lui faire oublier ? Cela n'aurait servi à rien si elle devait s'en rappeler maintenant, dit-elle, la voix tremblante.

Mon oncle soupira longuement, son regard se durcissant.

— Elle ne peut pas te détester toute sa vie, Phoebe, lança-t-il en se levant de sa chaise. Elle devrait le détester, lui !

Ma mère frémit à ces mots, ses yeux se remplissant de larmes.

— Il est mort, cela ne sert plus à rien, répondit-elle dans un souffle, la voix brisée. Enterrons cela avec nous.

REMINDERS (TERMINÉ)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant