𝐐𝐮𝐚𝐧𝐝 𝐥𝐞𝐬 𝐬𝐨𝐮𝐯𝐞𝐧𝐢𝐫𝐬 𝐬'𝐞𝐟𝐟𝐚𝐜𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐞 𝐜𝐨𝐞𝐮𝐫, 𝐥𝐮𝐢, 𝐧'𝐨𝐮𝐛𝐥𝐢𝐞 𝐣𝐚𝐦𝐚𝐢𝐬.
Détester est un mot trop faible pour décrire l'amertume qu'ils ressentaient l'un envers l'autre. Ressentaient ? Oui, car Ryker Wright ne...
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Merde ma vie. Merde ma putain de vie.
Olivia était statique en dessous de moi, ses joues étaient pivoines, je me relevai pour ramasser mon t-shirt que je passais au-dessus de ma tête. Je pris une grande inspiration, me retenant d'ouvrir rageusement la porte et de dire deux mots à la personne qui venait de gâcher sans doute les vingt voire trente futures meilleures minutes de ma vie. Prenant sur moi, j'ouvrais la portière mollement, sorti du véhicule, refermant aussitôt la portière derrière moi, ne voulant que personne d'autre à part moi puisse voir Olivia dans cet état. Je me retrouvai désormais face à un gardien, je faisais toujours face à une autorité en compagnie d'Olivia.
— Et la jeune fille ne compte pas sortir ? Les femmes d'aujourd'hui décidément, elles ... commença l'homme devant moi.
— Et en quoi cela vous regarde ? le coupai-je souriant faussement pour cacher mon agacement.
Mon agacement était pourtant bien présent dans la tonalité de ma voix et il ne manqua pas de le relever.
— Je vous conseille de changer de ton, jeune homme, menaça l'agent public avant de gribouiller quelque chose sur son calepin.
Il me tendit l'amende que je m'empressai d'enfouir dans ma poche, je contournai ma voiture pour rejoindre le côté conducteur. Seulement quelques secondes après avoir posé mes fesses sur le siège, je démarrai en trombe. Ce n'était qu'après quelques minutes que je levai les yeux, mon regard traversa le rétroviseur pour tomber sur Olivia. Ses lèvres étaient rouges tout comme ses joues, à cause de moi et cette simple vision rendait mon entrejambe aussi dur que de la pierre.
— Arrête toi, j'ai ma voiture sur le parking.
Son regard avait rencontré le mien à travers le rétroviseur.
— Je t'accompagnerais la prendre demain. Il commence à se faire tard.
— Non.
— Non ?
— Oui, tu m'as très bien entendu, j'ai dis non. Arrête toi.
— Non.
— T'es sérieux ?
— Oui, tu m'as très bien entendu, j'ai dis non, répétai-je avec le même ton condescendant qu'elle avait employé plus tôt
— Laisse moi descendre.
— Quoi ? Tu vas pas me faire croire que passer une dizaine de minutes avec moi t'est insupportable alors qu'on allait coucher ensemble il y a à peine quelques secondes.
— Figures toi que je n'avais pas les idées claires.
Ce n'était pas comme ci, je ne m'y attendais pas pourtant j'avais l'impression qu'elle enfonçait un poignard dans mon cœur.
