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L'université de Crystal River se caractérisait par 3 choses : l'équipe de hockey masculine et seulement masculine — bonjour, le sexisme —, son classement soit en première place dans les compétitions de tous les sports d'hiver réunit et en dernière position le tagueur anonyme de Crystal River ou tout simplement moi. Un de mes secrets qui me mènerait à ma perte si quelqu'un l'apprenait.

Lorsqu'un groupe d'étudiants armés de leurs téléphones se regroupait autour du mur des confessions comme ils l'appelaient, on savait qu'un nouveau tag était apparu.

Est-ce que la douleur s'efface un jour ?

 Le mur était protégée par le comité des étudiants qui voyait ça comme de la liberté d'expression tandis que la direction appelait ça du vandalisme. Je passais à côté du mur sachant très bien quelle nouveauté était dessus. Je me dirigeais vers les portes d'entrées, je remarquai Clinton vêtu du teddy universitaire de Crystal River, un indétournable pour les membres de l'équipe de hockey. Il finit par lever les yeux de son téléphone et me remarqua, ses yeux croisaient les miens pourtant je continuai mon chemin comme si de rien n'était.

— Liv', s'il te plaît, tenta-t-il une première fois. J'ai été un enfoiré avec toi, hier, je le sais, je m'en veux.

C'était déjà mieux, mais je n'arrivais pas à comprendre, comprendre pourquoi si j'étais de trop, que je ne le comprenais pas, pour quelles raisons restait-t-il avec moi ?

— Je suis fatiguée Clinton, dis-je finalement. Et je sais que tu l'es aussi, donc on n'a qu'à faire une pause.

Je redoutais ce moment depuis des mois maintenant, je ne doutais pas des sentiments qu'on avait l'un envers l'autre pourtant quoiqu'on fasse, rien ne semblait fonctionner. Je vis une pointe de tristesse dans ses yeux verts pourtant au moment où une première notification fit vibrer son téléphone, il se concentra sur cette dernière. Je l'observais répondre rapidement à son message avant de relever les yeux vers moi.

— Liv', c'est le coach, on se reparle tout à l'heure, s'il te plait ?

Et comme si rien ne s'était passé, que je n'avais pas omis l'idée que l'on se sépare, j'hochai la tête. Il m'embrassa la joue en me murmurant qu'il m'aimait sans même me regarder. J'avais envie de crier : Va te faire foutre, Clinton. Mais je ne pouvais pas. Il était une des seules personnes qui ne m'avait pas abandonnée lorsque ma propre mère l'avait fait. Il était la personne qui m'était le plus chère dans ce monde. Je continuai ma journée impatiente de patiner, alias le meilleur moment pour me libérer, mon moment à moi. J'avais été déboussolé par la présence de Ryker, la veille mais ce ne sera pas le cas aujourd'hui, je serais tranquille.

Malheureusement j'avais parlé trop vite, lorsque je mis pied dans la patinoire, je pouvais déjà entendre la voix autoritaire du coach Lewis, je posais mes affaires dans les gradins attendant qu'ils finissent. Dès que Clinton me vit, il demanda l'autorisation au coach pour me rejoindre.

REMINDERS (TERMINÉ)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant