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Je n'avais jamais eu de souvenirs mélioratifs des hôpitaux, voilà pourquoi je m'en tenais souvent le plus loin possible, j'avais fait une première exception pour Ryker puis aujourd'hui pour Clinton

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Je n'avais jamais eu de souvenirs mélioratifs des hôpitaux, voilà pourquoi je m'en tenais souvent le plus loin possible, j'avais fait une première exception pour Ryker puis aujourd'hui pour Clinton. Ryker retrouvait peu à peu la mémoire, et se souvenait de notre histoire mais moi je m'en souvenais comme si c'était hier.

Passé

Début Août, deux mois avant l'accident

Elle signait les papiers de divorce. Mon père qu'elle avait juré aimé dans la pauvreté comme dans la maladie, était sur son lit de mort et elle signait les papiers de divorce.

— Maman, pourquoi tu fais ça ?

— Olivia, je te l'ai dis un milliard de fois, c'est une histoire entre ton père et moi, nous avons tout deux pris la décision de prendre des chemins différents.

— Non ! Tu as choisis un chemin différent, lui son chemin est en direction du cimetière, et toi tu t'en fiches ? Tu l'as vraiment au moins aimé ? m'indignai-je retenant mes larmes.

— Olivia, ce sont des problèmes d'adultes. Je comprends que l'annonce de la maladie de ton père soit dure mais nous ne pouvons rien y faire, je ne peux rien y faire. Toi, tu peux le soutenir, si tu le souhaites.

Si je le souhaite. Je n'aurais jamais cru ma mère aussi cruelle, elle avait tant changé ces dernières années, elle était peu à la maison, je la soupçonnai même d'avoir un amant, ce qui expliquerait énormément de chose dont le divorce.

— Si, tu peux faire quelque chose, financer son traitement, il lui reste une chance, maman. Il n'a pas assez d'argent pour subvenir à lui-même étant donné qu'il a perdu son travail, il y a 2 ans...

— Olivia, ton père a la possibilité de faire un prêt à la banque, je te le répète Olivia, je ne peux...

— Merde à la fin ! Tu t'écoutes ? Tu agis comme s'il était un inconnu, non il ne l'est pas. Il est l'homme avec qui tu as partagé la moitié de ta vie, le père de ta fille ! Il est mourant et cela ne te fait ni chaud, ni froid.

Je fus interrompu par la porte d'entrée qui venait de s'ouvrir.

— Phoebe ? J'ai acheté le dîner sur la route car il pleuvait et je ne souhaitais pas que l'on prenne la route...

Le reste de sa phrase se tut quand il m'aperçut. Oh. Mon. Dieu. Oncle Darren. Pourquoi ne l'avais-je pas compris plus tôt ?

— Oli...commença-t-il.

Je l'ignorais et me tournai vers ma mère

— Wow, maman, sur ce coup, tu as fait fort. Je pensais que les élections de la pire salope commençait en hiver, tu es légèrement en avance.

— Oli, calme-toi et ne parle à ta mère sur ce ton.

— Toi, la ferme car tu ne vaux pas mieux.

Oncle Darren et ma mère, le demi-frère de mon père et ma mère, avaient une liaison. J'aurais dû le comprendre, toute les fois où il était à la maison prétextant venir récupérer les affaires de mon père, je savais pertinemment que les deux ne s'appréciaient pas, mais je pensais que la maladie de mon père avait tout changé. La maladie n'avait pas changé la vision qu'il avait de mon père, non, pourtant celle de ma mère oui.
En moins d'une seconde, mes jambes me portaient hors de cette maison où seuls les mensonges régnaient. Dieu merci, j'avais laissé toutes mes affaires à la patinoire, la période de compétition arrivait à grands pas et je ne pouvais pas me les trimbaler tous les jours sans voiture.
Je m'entraînais quelques heures toute seule avant que les autres patineuses me rejoignent, Sofia était parmi elles. Elle ne m'avait pas adressé la parole après qu'elle nous avait surpris Ryker et moi. Je patinais jusqu'à Sofia qui avait déposé ses affaires dans les gradins.

REMINDERS (TERMINÉ)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant