Chapitre 4

342 25 3
                                    

PDV de Vladimir




La porte s'ouvrit me laissant voir les cheveux blonds de ma sœur, elle entra dans la pièce me détaillant attentivement. Je la connaissais plus que personne et je savais qu'elle allait me balancer quelques choses que je ne vais pas apprécier.


- Je suis vraiment désolée d'avoir écouté votre conversation mais quand j'ai écouté ce nom je ne pouvais pas rester indifférente , il y avait aussi le grand conseil donc je m'étais dit qu'il y avait un problème parce que ces gens sont totalement ordinaires . Elle reprit son souffle avant de continuer. - Écoute les Sidiki sont des gens bien quoiqu'ils ont pu faire, ils ne voulaient faire du mal à personne ce sont des gens bien.

Je n'avais pas besoin de parler que ma sœur vider déjà son sac . Je restais toujours impassible ne voulant pas lui montrer que je ne savais pas qu'elle nous avait espionnée.

- D'où connais-tu les Sidiki ?

- Te rappelles-tu du jour où moi et maman avions dû fuir père. Et bien ce jour là nous avons pris un vol pour l'Arabie père savait que maman apprécier beaucoup l'Afrique donc on ne pouvait pas aller là -bas . On s'est rendu en Arabie mais les sbires de père nous avaient localisé... Elle essayait de ne pas fondre en larme , elle aspirait puis expirait l'air avant de reprendre. - Dans notre course folle pour nous sauver on a essayé de demander de l'aide mais personne ne voulait nous aider mais un couple avait bien voulu nous aider , ils nous ont fait monter dans leur voiture mais maman insistait pour rentrer dans le coffre . Au moment que nous devions partir ces hommes s'approchèrent de nous pour leur demander s'ils n'avaient pas vu deux étrangères au yeux gris l'une d'entre elle est blessé au front ,les Sidiki dirent non mais ils voulaient fouiller la voiture mais tante Aïcha leurs avait dit que cela allaient leurs retarder car ils partaient à la mosquée .Elle prit un verre d'eau avant de reprendre son récit.- Puisqu'ils ne voulaient pas avoir de problème, ils s'excusèrent pour le dérangement et s'en allèrent

- C'est tout ? Demandai-je

- Le reste tu connais car maman te l'avais dit mais en cachant leur nom.

Je me souvenais que mère m'avait dit beaucoup du bien de ces gens qui avaient risqué leurs vies pour eux , qu'ils s'étaient bien comporté avec eux pendant leur séjour et avaient donné de l'argent à mère pour l'aider . Sans leur argent elle n'aurait pas pu acheter tout ses armes ainsi que des hommes de main pour attaquer notre père.

- Y'avait - il une fille de ton âge là -bas ? Je veux dire les Sidiki avaient -ils une filles ? Demanda Nickolaï qui n'avait rien dit pendant son récit.

Elle fit mine de réfléchir avant de reprendre.

- À vrai dire je ne sais plus quand j'étais là -bas je n'ai pas vu d'enfant mais une femme de ménage s'occupait d'une chambre plutôt féminine chaque semaine. Dit-elle avant de continuer.- Mais à présent que tu en parles les Sidiki m'avait donné un bracelet enfin la moitié l'autre doit peut-être appartenir à leur fille.

Elle me montra un bracelet en or pur avec quelques écritures arabe écrit à l'intérieur de celui -ci. Elle me regardait mais semblait hésitante.

- Que veux - tu me dire ? Demandais-je froidement à ma sœur .

- Si vraiment ils avaient une fille je te prierai de ne pas lui faire du mal c'est parents ont été les seuls à vouloir nous aider, ils ne nous connaissaient pas mais on risquait leurs vies pour nous alors s'il te plaît ne lui fait pas de mal nous leur devons bien ça. Dit-elle avant se diriger vers la porte, elle se retourna et je compris très vide ce qu'elle allait demander.

𝐖𝐀𝐍𝐍𝐀  𝐁𝐄  𝐘𝐎𝐔𝐑𝐒Où les histoires vivent. Découvrez maintenant