Jasmine.
Apparemment la chance n'était jamais de mon côté. J'étais juste venue prendre des vacances, jamais je n'aurais su qu'en venant ici j'allais être relié à la mafia. Je n'ai même pas de téléphone pour contacter mon père,il est le seul qui puisse me sortir de là.
Je dois réfléchir à un plan, le sauvage a parlé d'une réunion, je pourrais essayer de semer ses sbires . Pendant ma crise j'avais pu distinguer un labyrinthe qui menait dans une vaste étendue d'arbres et de vigne, il faut juste que j'essaie de me faufiler. Cependant ma rentrée avait attiré un tas de regard sur moi notamment à cause du sauvage et les suçons sur ma cou , je devais être rusée si je voulais parvenir à mes fins.
Je pris une grande respiration en répétant que tout allé bien se passer. J'enlève finalement le sang séché sur mes doigts en les nettoyant avec de l'eau puis les sèches. La porte s'ouvre sur l'un des garde , il regardait de part et d'autre à la recherche de quelque chose.
- Excusez-moi Mme mais Mr demande à ce que vous sortez des toilettes. S'exclama -t-il en libérant la voie.
Sans un mot je sort de cette pièce qui avait presque fait oublier la dure réalité . Dans les couloirs j'observais tout les recoins du chemin je ne pouvais pas me baser sur un seul plan . Plus on avançait plus je redoutais son regard, cet homme avait une facilité déconcertante à déchiffrer toutes mes émotions.
Il n'avait pas bougé d'un seul millimètres certe il n'était plus assis mes debout. Il était monstrueusement terrifiant de dos , on aurait dit un guerrier. Je ne savais pas où me mettre, je voulais juste être à l'écart du monde . Loin des regards indiscrets, loin des chuchotements persistants . J'avais détaché mes cheveux pour chasser les suçons sur mon cou . Au diable son opinion il s'agit de mon cou je fais ce que bon me semble avec ça.
J'étais à l'écart de leur discussion, j'essayais de me faire toute petite. Mon regard était happé par les tatouages qu'ils avaient tous surtout pour le sauvage. Ses mains, son cou étaient recouvert d'encre. Certains étaient soit en romain soit en russe. Pendant que j'observais son cou, son regard riva dans le mien. Son gris dans mon vert. J'avais rompu le contact beaucoup trop impuissante pour le supporter. Son regard était glacial et vide comme si aucune âme n'habitait en lui . Je vis alors une main devant moi , j'avais relevé mes yeux sachant pertinemment à qui appartenait cette main . Il me tendait sa main je l'avais d'abord regardé perplexe ne sachant pas quoi faire, j'avais juste envie de reculer mais sa menace résonnait encore dans mes oreilles. Je n'étais pas suicidaire j'avais donc pris sa main. Aussitôt fait il m'attira vers lui en emprisonnant ma taille .
- Cette femme est exquise je te l'achète au prix que tu veux. Avait dit l'homme en face de moi . Il ne se gênait pas à regarder mon buste même si mes seins doivent faire la taille d'un citron .
- Elle n'est pas à vendre. Rétorqua le sauvage. Sa voix avait été dure comme-ci il essayait de se contenir. L'homme fit semblant de réfléchir avant de s'exclamer.
- Alors pour une nuit, je payerai le double de la somme que tu donneras. Fait pas ton rabat-joie. Tu n'es pas ce genre d'homme qui se bat pour un simple cul . Pendant qu'il se débattait pour fixer un prix sur moi comme si j'étais qu'une vulgaire chose , le sauvage serrait de plus en plus ma taille. J'avais tellement mal que je dû me mordre la lèvre pour empêcher les gris plaintifs de sortir de sortir.
- ETO MOYA ZHENA ! S'exclama le sauvage en me regardant. Son regard avait cette lueur que je n'arrivais toujours pas à déchiffrer.
Telle fut la surprise de voir la détermination de cet homme disparaître. Son visage se décomposa au fur et mesure que cette phrase faisait écho dans la pièce. Il nous regardait tour à tour . Il y avait un blanc, l'atmosphère était pesante, quelques personnes jetaient des regards indiscrets dans notre direction. J'avais envie que le sol s'ouvre sur mes pieds et m' engouffre , je n'aimais pas ses regards sur moi . J'avais l'impression d'être un animal de foire pour eux.
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𝐖𝐀𝐍𝐍𝐀 𝐁𝐄 𝐘𝐎𝐔𝐑𝐒
RomanceVladimir Kovalevski est un futur parrain de l'une des plus dangereuses mafia réputé pour son influence sur la bratvas. À la mort de sa mère il se voit attribuer le titre de parrain à une seule condition, un mariage arrangé avec une inconnue prénom...