Chapitre 32

200 12 4
                                    

Jasmine.

Après mon altercation avec le macaque j'ai décidé de fuir cette salle qui semble m'étouffer à  petit  feu, d'où je me situe j'aperçois les moindres faits et gestes d'Emi.

Elle est plus sociable que moi je suis la nuit comparé à elle, dès fois je demande comment fait-elle pour survivre avec moi . Pourtant elle sourit avec ses étrangers accueillant mais moi je n'arrive pas à m'y faire, je ne peux accepter que ma vie se définisse par eux. Cela va pratiquement faire trois mois que nous séjournions ici enfermé dans cette forteresse, trois mois insomnies, trois mois de souffrance psychologique .

Et pourtant rien n'a changé...

Nous sommes toujours des captives et eux nos ravisseurs.

Le brouhaha des invités se dissipaient progressivement vue l'hôte de manoir il a dû sûrement créer une atmosphère glaciale . En fin de compte j'ai épargné la vie de madame White, je ne pourrais me pardonner s'il lui arrive malheur. J'ai rassemblé tout mon courage en main et mettre de côté ma haine pour le sauvage, le baiser n'était qu'une simple ruse pour l'éloigner de la raison. Un homme qui réfléchit avec sa queue ne prend jamais de bonne décision, mais d'un côté cela m'a permis de connaître les vrais intentions de mon ennemis.

Me mettre dans son lit...

Les hommes ( pas la totalité) sont des chiens !

Non cela est une insulte à ses formidables compagnons , les hommes sont plutôt des ... Parasites. Voilà le bon terme.

Instinctivement je pressens la présence d'inconnu derrière moi , je ne prends pas la peine de me retourner et continue à observer la cour peuplée d'invité. Sans crier gare on déposa un manteau sur mes épaules, je pivote ma tête de quelques centimètres et tombe nez à nez sur Nickolaï le fidèle bras droit du sauvage.

Je devais m'y résoudre je ne m'habituerai jamais à ce climat constamment froid . Je resserre l'emprise du manteau sur mes épaules, Nickolaï se tient à quelques centimètres de moi droit comme un arbre.

Nous n'avions jamais eu de discussion, les brefs moments où je l'aperçois, il est toujours en compagnie du macaque. Il fit glisser un paquet de cigarette sur les rambardes en bronze, je m'empare de cette dernière et pris un mégot puis lui fit face ma cigarette entre mes lèvres . Il alluma mon mégot les sourcils plissées , j'ai pris pour habitude de fumer quand je me sens mal ; le bout du mégot prit feu en un instant. Cet homme a dû charme comme la plupart des hommes Kovalevski à l'exception du sauvage balafré.

- Ne t'approche pas d'Érika, ni même de songer à lui faire du mal. Dit- il en rompant le silence apaisant qui régné autre fois.

Beau et imbécile à la fois.

- Hum... votre comportement ne m'étonne pas le moins du monde . M'exprimai-je en mettant une distance raisonnable entre nos deux corps.

Je n'ais jamais songé à faire du mal à Érika , je vais me justifier en étouffant les malentendus. J'en ais que faire de sa pensée.

- Il vaut mieux pour vous au cas contraire je me montrerai sur mon vrai jour. Avait -il dit une voix sanglante en pivotant sur lui même.

- C'est vous qui aviez commencé ce jeu sordide avec moi et je compte bien l'achever.

- Qu'entendez -vous par là ?

Je prend une grande bouffée de cette fumée toxique avant de projeter dans l'air . J'écrase le mégot sur la rambarde puis fit face à cet homme froid comme la glace. L'homme qui n'avait jamais fait attention à ma présence de tient debout devant moi pour me mettre en garde . Lui qui avait toujours le sens de la sagesse semblait être corrompu par le sauvage, son air si impassible cachait sa véritable identité.

𝐖𝐀𝐍𝐍𝐀  𝐁𝐄  𝐘𝐎𝐔𝐑𝐒Où les histoires vivent. Découvrez maintenant