𝐈𝐥𝐲𝐚𝐧𝐚 : « L'énigme du coeur »

Chapite 14

Précédemment :

Carmen : C'est ta go ou quoi ? *Rit*

Nahyl : Ouais. Et alors ?

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{...}

Je me suis éveillée dans une chambre hospitalière sans souvenir de la veille.

Connaissant bien les établissements de santé, j'ai sollicité l'assistance en appuyant sur le bouton pour requérir la présence d'une infirmière.

Celle-ci s'est présentée à ma porte, affichant une expression aigrie, bien que cela ne soit pas nécessairement significatif.

Infirmière : Bonjour mademoiselle, vous êtes réveillée enfin ? Donc, je vais appeler le docteur pour vous dire, vous avez eu quoi.

Moi : D'accord.

Le docteur est venu et m'a dit ce que j'avais.

Docteur : Alors, vous êtes restée dans le coma pendant une semaine et trois jours. Avez-vous déjà eu une commotion cérébrale auparavant ?

Moi : Mhh... Ah oui, je crois dans mon foyer avant, en fait, euh... Je me suis cognée très violemment contre un meuble, voilà pourquoi ça a fait cela.

Docteur : D'accord, je vais appeler votre mère, elle va venir vous chercher. Je vous fournis les médicaments à aller acheter en pharmacie. Et aussi, on va devoir vous faire quelques examens avant de vous laisser partir, car on ne sait jamais.

Après cela, il s'en est allé et ma mère est arrivée vingt minutes plus tard en compagnie de Yanis. Ne devait-il ne pas rester avec nous ?

Yemma : Salam Aleykoum hbiba, j'ai eu tellement peur ! J'ai prier pour que que tu te réveilles chaque jour. Je suis venu tous les jours pour venir te voir. Tu étais entre la vie et la mort !

Nous nous sommes rendus à la pharmacie voisine de l'établissement de santé pour récupérer les médicaments, puis nous sommes retournés au quartier.

Je n'ai pas osé m'enquérir de Yanis, redoutant qu'une telle question ne trahisse mon écoute de leur conversation.

Moi : Eh Amel ? Yanis, il n'est pas parti en Espagne finalement ?

Amel : Ils l'ont remporté finalement parce qu'il voulait que sa sœur d'amour se réveille du coma. Je suis choquée de Fouzia et Carmen, des grosses sal*pe.

Moi : Vraiment, je n'espère pas les revoir.

On s'est rendus chez Dhekra et Fedoua pour leur exposer les raisons de mon coma, car Amel n'avait pas partagé cette information avec eux.
Elle souhaitait obtenir mon aval, par précaution, parce qu'on ne sait jamais.

Fedoua : Je ne peux pas me les voir eux, par contre, comment ça a tourné au quartier, comme quoi t'étais dans le coma à cause de deux filles ? Mais ça n'a pas dit leurs noms comme par hasard.

Moi : Mais du coup, Yanis est allé les voir ? Ça m'étonnerait qu'il ne fasse rien.

Dhekra : Il ne sait pas qui et personne ne sait sauf vous. C'est pour ça que si tu veux bien qu'on va lui dire comme ça, elles font payer cher.