Chapitre 24

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Précédemment :

Un sentiment de choc et de tristesse m'a envahi en reconnaissant les visages.
Quelques larmes ont silencieusement perlé de mes yeux.

Je n'aurais jamais dû aller voir...

Yanis et Nahyl.
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J'étais sur le point de verser des larmes, l'idée même de mon frère ou de Nahyl derrière les barreaux me terrifie...

Il est probable qu'ils se retrouvent dans cette situation, étant donné leurs actions, les conséquences étaient inévitables.

Yanis m'a fait signe de le rejoindre d'un regard.

Je me suis approchée, mais un policier m'a bloqué le chemin, comme si c'était sa voie royale.

Yanis : Laisse-la passer, c'est ma sœur.

Policier : Non, je ne peux pas.

Moi : Bah, moi, je peux donc laisser moi passer. Ça y est, il veut me dire juste un truc.

Policier : Parle sur un autre ton, jeune fille ! Bon, d'accord, je vous laisse 10 minutes, pas plus, ok ?

Il est parti vers ses collègues et moi, je me suis approché de Yanis.

Yanis : C'était sûr que ça allait tomber sur moi un jour, mais j'pense pas prendre une grande peine. Hessoul, smeh pour tout ce que j'tai fais vivre, c'était pas voulu et félicitations pour le voile, ça te va bien, Ma Shaa الله.

Il est déjà louable qu'il présente ses excuses, n'est-ce pas ? Bien que ses actes envers moi ou Ayanna soient impardonnables, je lui accorde mon pardon.

Qui sommes-nous pour refuser le pardon ? الله est Celui qui pardonne.

Moi : Oui, ne t'inquiète pas, ce n'est rien, w'الله. Et merci beaucoup.

Le gendarme est revenu vers nous, probablement pour nous signifier que je devais regagner mon domicile.

Gendarme : Bien, les adieux sont-ils faits ? Amenez-moi ces deux-là !

Alors que je m'apprêtais à partir, je me suis retourné une dernière fois et nos regards se sont croisés, Nahyl et moi.

Son visage était dénué d'émotion, marqué par une profonde fatigue...

𝐈𝐥𝐲𝐚𝐧𝐚 : « L'énigme du coeur »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant