𝐈𝐥𝐲𝐚𝐧𝐚 : « L'énigme du coeur »

Chapitre 8

Précédemment :

On a parlées pendant un moment, quand je vois qui ? J'étais figée...

Fouzia et Nabil.
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J'étais vraiment surprise de la voir ici. Pourquoi est-elle chez nous ? Imaginez juste ma mère et copine avec sa mère, ce serait un véritable cauchemar.

Je ressentais une forte répulsion seulement en les voyant, et c'était la même chose pour l'autre Nabil, je ne sais pas trop qui. Ils m'ont regardé avec un sourire hypocrite.

Fouzia était vêtue de manière très suggestive. Elle portait un crop top extrêmement court avec un mini short, un maquillage très prononcé et des faux ongles très longs.

Moi : C'est qui la fille et le garçon là-bas ?

Amel : La fille d'une copine de yemma. Elle était même dans ton foyer, je crois ? Tu as dû la voir, non ?

Le cauchemar.

Moi : Oui, je crois.

Inès m'a lancé un regard qui voulait dire "Viens, on change d'endroit", car elle avait compris dans mes yeux que j'avais peur de Nabil et de Fouzia.

Inès : On revient, on va faire un tour dehors, les filles.

Amel : Vas-y, mais ne restez pas trop dehors, il est déjà 19 h 00, revenez dans maximum 30 minutes.

On est parties. On a voulu demander à nos mères, mais elles étaient trop occupées à préparer le repas et à discuter.

J'ai éclaté en sanglots dès qu'on a franchi la porte. Juste voir Nabil me ramène à de mauvais souvenirs.

Inès m'a pris dans ses bras. Cette fille, c'est vraiment comme ma sœur, elle a toujours été là pour moi au foyer et m'a défendu quand Caroline et Clara m'humiliaient devant tout le monde.

Inès : Ne t'inquiète pas, hbiba, s'il t'approche, je lui fous une balayette. Ce gros keh de ses morts.

Moi : –Pleure et rigole– Mais ne t'inquiète pas, il n'oserait pas venir s'il y a du monde, je pense.

On a parlé longtemps : la moitié du temps, elle insultait Nabil et Nehyla.

Je lui ai bien sûr expliqué ce que Nehyla a dit quand je devais aller chercher Fedoua.

Puis, tout à coup, le téléphone d'Inès a sonné. Elle l'a mis en haut-parleur. C'était sa tante qui l'appelait.

Aïcha : Tu es où ? Viens chercher une chose.

Inès : Je ne peux pas tout de suite, dans 10 minutes, s'il te plaît, khalti.

Aïcha : NON ! MAINTENANT, SINON, TU AURAS AFFAIRE À LA CLAQUETTE !

Inès : J'arrive, j'arrive.

Elle a raccroché après. Je lui ai proposé de venir, mais elle m'a dit de rester là, car elle en avait pour quelques minutes.