N•12

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Ava

Jeudi 13 juillet 2023

Villa des Miller 7h02

Je ne respirais plus. J'étais immobile.

Son ombre rôdait devant mon petit corps comme un requin noir.

"Aujourd'hui, un voisin m'a dit que ma compagne avait fait des signes depuis la fenêtre."

Sa voix était grinçante et perçante.

"Il m'a dit que ma compagne avait essayé de lui dire quelque chose. Quelque chose qu'il n'est pas arrivé à comprendre."

Je ne respirais plus.

Il me considéra. Puis ses doigts se refermèrent sur mon coude. J'essayai de ne pas réagir, même quand il me serra le bras d'une pression lente et violente.

"Tu as fais ça ?"

Je gardais le silence. J'avais peur de lui.

Ma peau commençaient à devenir violacée, broyée avec une telle force que mon regard hurlait de douleur pour moi.

"Petite ingrate."

Je me mis à trembler.

Il me lâcha. Puis, d'un geste mécanique, il défit sa ceinture de cuir.

"Je te le redemande. Tu as fais ça ?"

"Non."

"Tu es sûre ?"

"Non."

"Non ?"

Je me mis à pleurer car je devinais. Il voulait se défouler.

Retour au présent

Violent et cruel.

Voila comment on peut le définir. Manipulateur avec ceux qu'il veut séduire, il me montre le sang sur ses mains, la cruauté dans son regard quand il fait du mal à quelqu'un.

Il n'est pas un prince. Il est un loup. Et peut-être que tous les loups ont l'apparence de princes magnifiques et fragile.

Iris : Nous sommes prêts.

Le jour du départ est arrivé trop vite et, tandis que je pose le sac en plastique au pied de l'escalier, j'éprouve une tristesse que je ne peux exprimer. En croisant le regard de Joshua, je comprend que c'est parce que je ne vais pas le revoir avant demain matin.

Joshua : Tout va bien ?

L'idée de me laisser seule une journée entière le contrarie, surtout dans cette période délicate pour le gang. Je sais qu'il s'inquiète de partir, mais je l'ai rassuré en lui rappelant une nouvelle fois que Enzo est avec moi.

Iris : On vous téléphone dés qu'on atterrit. *en arrangeant ses cheveux*

J'approuve en essayant de sourire. Enzo est juste derrière moi.

Joshua serre une main sur l'épaule d'Enzo tout en levant les yeux sur moi. Il me sourit et me prend dans ses bras.

Iris : On se voit demain matin.

Je ne bouge pas quand ils se dirigent vers la porte. Je reste debout à côté de l'escalier et leur dis au revoir avec la main. Le déclic de la serrure résonne dans la maison.

𝒂 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒓𝒆 𝒄𝒐𝒖𝒓𝒂𝒏𝒕- ᵇᵒᵒᵏOù les histoires vivent. Découvrez maintenant