Célèbre idol, Jeon Jungkook pense avoir tout vécu. Une vie "presque" rêvée, entre tournées, strass et paillettes, Jungkook a pourtant atteint ses limites, et pour cause il n'en met plus aucune dans sa vie et compte bien continuer. Une erreur de trop...
Summer is a curse - The Faim Hey Daddy (Daddy's home) - Usher, Plies It Should Be Easy - Brocklesby Crooke, Kairos Kilt Made for Me - Muni Long
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Jimin papillonne des paupières pour rencontrer les premiers rayons dorés du soleil qui s'aventurent déjà à travers la baie vitrée et taquinent sa peau, la chambre entière scintillant de façon angélique dans un halo de plénitude.
Le monde est au ralenti et tourne doucement aux premières heures de l'aube. Si la fenêtre était ouverte, il pourrait entendre les oiseaux gazouiller et fredonner dans les palmiers californiens s'il y en avait à proximité, la brise fraîche du matin s'évaporer autour de lui comme la rosée se déposant sur la flore, il entendrait peut-être le bruit des vagues l'invitant à se rendormir. Il se délecterait d'être encore au chaud sous sa couette immaculée contre un corps brûlant, en même temps qu'une tranquillité paisible s'installerait autour de lui dans une bulle protectrice pour le protéger de toute perturbation imminente.
Tout ne serait qu'état de douceur et de sérénité, enveloppant son cœur et son corps reposé.
Les yeux lourds et protestataires de Jimin s'ouvrent un peu plus à la vibration du réveil de son téléphone sur la table de nuit de l'autre côté, essayant de mouvoir son corps lent et léthargique, alors que sa poitrine se soulève et s'abaisse pour respirer, malgré un poids près de lui.
Ses cils battent contre des joues gonflées, douces comme les ailes d'un papillon lorsqu'elles s'ouvrent et se referment progressivement, pour déchiffrer ce qui se passe sous le soleil à peine visible du petit matin.
Les rouages dans sa tête tournent avec une lenteur embarrassante après avoir si profondément dormi, la présence flagrante d'une douce odeur musquée et boisée étant la seule chose que son esprit reconnaît sans faute. L'effluve continue de l'inonder de la tête aux pieds, flotte comme un nuage près de lui, l'étouffe, le titille, en même temps qu'elle le rassérène et l'apaise. Jimin referme les yeux, se prêtant même à sourire, d'un bien-être incomparable.
Une joue contre sa peau.
Ce parfum.
Un corps bouillant.
Un homme.
Les yeux de Jimin s'ouvrent dans un éclair d'effroi, le cœur bondissant dans sa poitrine au doux ronflement épais qui filtre dans ses oreilles. Il saisit durement le bord de la couverture bouchonnée sur sa poitrine dans le but de la ramener à lui, alors qu'elle est entremêlée avec le corps de l'autre par son bras posé sur lui. Confus et étourdi par le sommeil qui le chatouille encore aux confins de son esprit, Jimin n'est plus sûr de respirer.
Putain de merde.
Il se réveille en haletant, complètement pétrifié, se mettant en position assise, les yeux grands ouverts. Son corps s'envahit d'une peur polaire pendant une brève milliseconde où il ne parvient pas à reconnaître correctement son environnement, toujours sous emprise du bras de cet homme entourant ses hanches.
Il s'y noie, se noie dans les lieux où il pensait se sentir en sécurité, englouti dans cette chaleur dont son corps n'aimerait pas se détacher, et ce parfum doux et familier qui ravit ses sens, mais qui en même temps excite de rivalité son côté primal.
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