You are my Angel {Jikook}

34. La tournée ~ Partie 2

Angel my baby - Troye Sivan
Fornight - Taylor Swift, Post Malone 
Empire State of Mind - Jay-Z, Alicia Keys 
Mic Drop - BTS

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Jimin est le manager de Jungkook depuis moins d'un an. Ses anciens managers étaient des désastres et des incompétents, et après de trop nombreuses erreurs de planning de leur part, de sexe avec l'artiste, d'humour mal placé ou de harcèlement, et même de vols, l'agence les avait renvoyés.

C'est ainsi que Jungkook a rencontré Jimin.

Son nouveau manager suivit ainsi la vie quotidienne et trépidante de l'idol, de ses réunions de presse et de ses enregistrements. Il organise toujours des briefings, des questions préparées et a un sac fourre-tout rempli qu'il dégaine encore en cas de besoin. Il est impassible, exigeant mais tout autant empathique et bienveillant. Il a toujours su qu'il peut être intimidant, il sait à quel point il peut être effrayant lorsqu'il serre sa mâchoire et tient son dos rigide lorsqu'il traverse un couloir.
Toujours dans un beau costume, téléphone en main, planifiant parfaitement la vie de Jungkook comme s'il pouvait lire dans ses pensées, dans le respect le plus total. Jungkook n'a plus une seule plainte à son sujet. Même si au départ, ils étaient plus ennemis qu'amis.

Et puis ils se sont rapprochés, bravant l'interdit. 

Ils sont tombés l'un pour l'autre, parce que céder est bien plus facile que résister. Surtout quand les sentiments sont là, bien présents.

Jimin pourrait se vanter de s'être comporté comme un champion professionnel, même si son attention s'est assez relâchée pour que leur directeur Kim Namjoon lui dise par deux fois qu'il n'y aurait pas de troisième fois. Jimin et Jungkook pour la forme ont essayé de s'asseoir et d'en discuter, en s'assurant qu'ils continueraient à bien travailler ensemble le plus professionnellement possible, en gardant leur relation secrète et inavouable. 

Il y a une certaine forme de fantasme dans cette situation. 

Mais dans tous les cas, les faits sont les faits, ils couchent ensemble. Toutes les excuses sont bonnes. Une bonne interview avant un concert. Une critique fantastique de l'album que Jimin a vu sur Internet. Une répétition virale de pas de sa chorégraphie pour accompagner sa chanson. Et puis, ils ont arrêté d'attendre une grande nouvelle pour le faire. Les excuses qu'ils donnaient devenaient de plus en plus ridicules. "Ma glace est délicieuse, goûte-la sur mes lèvres". "Je n'étais pas en retard ce matin, tu n'as pas eu besoin de m'attendre, je mérite donc une récompense Manager !". "J'ai bien travaillé à l'entraînement de danse, célébrons ça !".

Et maintenant, la tournée Golden se continue aux États-Unis. Jimin ne pensait pas être prêt, et pourtant. 

Il regarde chaque concert depuis les coulisses. Plus nerveux que Jungkook. Soucieux que tout se passe bien. Il n'a pourtant pas besoin de s'inquiéter.

En général, la salle de contrôle est trop bondée de monde à son goût, surtout à seulement quarante minutes du début de la diffusion. Il jette un œil d'un écran à l'autre, tous affichant différents angles de la scène encore vide. Il vérifie en même temps que le technicien assis là, la distance des caméras, les cadres, l'intensité des lumières LED bien que sans importance, jette un bref coup d'œil à la table de mixage et revient sur les écrans.

Il se penche, les yeux rivés sur l'écran le plus à gauche. "Caméra 4, inclinez-la vers le haut. Arrêtez. En veille". Tous savent que Jimin est perfectionniste et repasse derrière eux tous. Et il n'a aucun problème à admettre qu'il est nerveux.

Même si ce n'est absolument pas leur premier concert ensemble et qu'ils les enchaînent depuis leur arrivée sur la côte Est, entre la Floride, la Georgie ou l'Illinois, ni certainement pas leur première diffusion dans une salle aussi grande, certainement pas la première fois qu'un réalisateur y parvient sans problème, ni la première fois qu'il travaille avec cette société ou ces personnes.