Chapitre 43 - Ashton

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La gorge sèche et avec cette impression que mes paupières sont scellées, je me force à ouvrir les yeux

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La gorge sèche et avec cette impression que mes paupières sont scellées, je me force à ouvrir les yeux. Engourdi, je grogne et recouvre peu à peu mes esprits. J'ai déjà pris des branlées, je me suis déjà retrouvé cloué au lit et aussitôt, j'analyse et cherche à savoir si cette fois est pire que les autres.

Par réflexe, je porte ma main à ma blessure, mais une poigne ferme m'en empêche.

— Manquerait plus que tu fasses sauter les pauvres fils que j'ai réussi à poser.

Encore dans les vapes, mon regard glisse sur Mike qui m'examine avec sérieux.

— T'as de la chance d'être mal en point, sinon je t'en collerai une. Merde, gamin, qu'est-ce qui t'a pris ?

Ce con m'arrache un rire qui me fait tousser et je jure entre mes dents.

— Je vais bien. Donne-moi cinq minutes et j'te fous la misère.

Cette fois, c'est lui qui se marre et il soupire juste après.

— Sans déconner, un jour, vous aurez ma peau.

— Crois-moi, si t'avais été à ma place, t'aurais fait la même. Si la femme que t'aimais...

— Ouais... à ce propos...

Il se frotte la nuque, embêté, et grimace. Putain, il me fout les jetons.

— Il paraît que t'as bien merdé. Elle s'est pas étendue sur le sujet, mais...

Je souffle et me détends. J'étais déjà à deux doigts de me tirer pour aller la retrouver s'il m'avait annoncé qu'elle avait mis les voiles ou qu'il lui était arrivé quelque chose.

— Depuis quand tu m'fais la morale ? Et depuis quand tu t'étonnes que je déconne ?

— Oh, j'suis pas étonné ! Disons que... je sais pas comment tu comptes te rattraper, mais va falloir que tu rames. Et si tu veux mon avis, pas qu'un peu.

S'il croit que ça me fait peur...

— J'me goure peut-être, mais, cette nana, elle est spéciale à tes yeux, pas vrai ?

— Bordel, depuis quand tu fais dans les confidences, Mike ? D'habitude, tu fuis tous ces moments parce que tu détestes ça. Là, on dirait un psy.

Je me redresse pour m'asseoir sur le bord du lit et encaisse la douleur, les dents serrées.

— Toi en tout cas, t'es toujours aussi con et buté.

J'arque un sourcil et lui jette un regard de biais.

— Voilà, ça, ça te ressemble plus.

De la même façon que je le ferais, il lève son majeur sous mon nez et je secoue la tête, amusé.

— Tu devrais rester allongé, t'es pas en état.

— Je resterai tranquille quand j's'rais mort. La vie est trop courte pour la passer au pieu.

Rᴜʟᴇ Nᴜᴍʙᴇʀ Fɪᴠᴇ [Tᴏᴍᴇ 2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant