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Lena Boggs

      Je gémis, me roule sur le côté alors que je me réveille en frappant à nouveau à ma porte d'entrée. J'ai essayé de me couvrir le visage avec un oreiller, mais cela n'a pas semblé fonctionner non plus, car les coups devenaient de plus en plus forts au fur et à mesure que je ne répondais pas. Ma tête a commencé à battre la chamade alors que je me poussais hors du lit, attrapant un pull et le tirant sur le dessus de ma tête avant de descendre les escaliers.

« Lena Boggs, ouvre cette putain de porte ! » Je me suis figé au son de la voix de Kiara à l'extérieur, réalisant que c'était elle qui frappait. J'ai jeté un coup d'œil à l'horloge pour me rendre compte qu'il était une heure de l'après-midi, me maudissant de savoir que ma mère était au travail et que je ne pouvais pas lui demander d'ouvrir la porte et de lui dire que je n'étais pas à la maison.

« Je sais que tu es là-dedans », crie Kiara en arrêtant de frapper, « S'il te plaît, laisse-moi entrer. »

J'inspire par le nez et j'expire par la bouche en tendant lentement la main vers l'avant et en plaçant ma main sur la serrure.

Ma main a passé en revue tous les scénarios qui pouvaient arriver, peut-être qu'elle me donnerait des coups de poing, qu'elle me crierait dessus, qu'elle me dirait qu'elle ne veut plus jamais me revoir. Je savais qu'elle commençait à l'aimer, même si elle ne me l'a jamais dit personnellement, je pouvais le voir sur son visage à chaque fois qu'elle était avec lui... Pourtant, j'ai continué à coucher avec lui, j'ai toujours prié pour qu'il soit à moi au lieu d'être à elle. J'étais une mauvaise amie.

En tournant la serrure, j'ai lentement ouvert la porte. Kiara se tenait devant moi, une main tenant le bras opposé alors qu'elle me regardait fixement.

Nous ne bougeons pas, nous nous regardons l'une et l'autre. Ma main s'accrochant toujours au côté de la porte alors que je m'appuyais de tout mon poids contre elle, un petit froncement de sourcils sur son visage fit jaillir l'anxiété en moi. Je n'étais pas prêt à perdre Kiara en tant qu'amie.

« On doit parler » elle dit.

John B Routledge

Une heure plus tard

      Mes bras sont croisés sur ma poitrine alors que je regarde l'endroit où JJ s'est évanoui sur mon canapé. Son bras était suspendu sur le côté, sur le sol avec une couverture couvrant sa taille. Je grimace devant la bave qui s'accumule sur le côté de sa bouche avant de regarder ma table basse et de soulever la tasse.

Il y a un peu de liquide au fond sans odeur, donc je ne peux que supposer que c'est de l'eau, alors sans hésiter, je jette le liquide restant sur la tête de JJ. Il halète en sautant dans le sillage, jetant un coup d'œil autour de la pièce avant que ses yeux ne tombent sur moi.

« Qu'est-ce que c'est, mec ? » S'exclama-t-il en essuyant l'eau de son visage en s'asseyant. Je le regarde fixement alors qu'il tend la main vers l'avant et attrape sa vape avant d'en tirer une bouffée et de remarquer l'expression de mon visage.

« Qu'est-ce qui t'est monté dans le cul, mon frère ? » Il gloussa, s'affalant sur le canapé alors que je me moquais. « N'as-tu aucun souvenir de la nuit dernière ? Qu'est-ce que tu as fait ? » Les sourcils de JJ se froncèrent de confusion pendant une seconde avant que ses yeux ne s'écarquillent en réalisant.

« Oh, putain... » Il passe une main sur son visage, se souvenant de ce qui s'est passé la nuit dernière quand il était ivre avant de lever les yeux vers moi. J'attrape un oreiller et le jette sur sa poitrine : « Tu couches avec Lena depuis un an, espèce d'imbécile ! » m'écriai-je, le faisant tressaillir.

Le Cœur en Guerre // JJ MaybankOù les histoires vivent. Découvrez maintenant