𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝐕 / 𝐺ℎ𝑜𝑠𝑡 𝐹𝑎𝑐𝑒...

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Chapitre réécrit*

" Tous ceux qui te font du mal finiront par souffrir de la même manière que toi alors endure et tais-toi..."

☽ 𝐙𝐀𝐇𝐑𝐈𝐀,

— Réveille-toi ! rugit une voix alors que je me réveille brusquement, trempée.

Le copain de Rodrigue sourit en me voyant commencer à trembler de froid, à cause de la bassine d'eau remplie de glaçons qu'il vient de me jeter à la figure. Il s'approche de moi, sort une clé de la poche de son jean et vient libérer mes mains. Je geins de douleur en me massant les poignets pour les dégourdir.

— Lève-toi et suis-moi, ordonne-t-il en allant vers la porte de sortie.

A tous les coups, il me sort de là...

Je le suis donc en dehors de la pièce qui donne sur un long couloir lumineux qui me fait cligner des yeux plusieurs fois pour m'habituer à cette lumière.

Il continue de me montrer la voie alors que je me dis toujours qu'il est en train de me libérer.

L'espoir fait vivre comme on dit.

Je regarde partout autour de moi, essayant de mémoriser un maximum de choses sur mon environnement afin de savoir où je me trouve mais il y a aucune fenêtre.

Soudain, l'homme dont je ne connais toujours pas le nom s'arrête devant une porte. Il se tourne vers moi et dit :

— Entre ici. Prends une douche et soigne-toi. Rodrigue a fait une erreur en te touchant et si le patron le voit, je ne donne pas cher de sa peau.

— En quoi c'est mon problème, ce connard mérite de mourir.

Les souvenirs de ses doigts touchant ma peau sans mon consentement remontent dans mon esprit, me donnant envie de vomir ce que je n'ai pas mangé.

Son visage se crispe de colère alors qu'il me menace :

— Ne prends pas mon respect envers les ordres pour de la faiblesse. Je peux très bien faire passer ta mort pour un accident, glisser en te cognant la tête contre la baignoire par exemple.

— Vu et revu, à moins que ton patron soit complètement débile je ne sais pas comment tu pourrais t'en sortir, ricané-je.

— Fais ce que je te dis et ferme ta gueule ! gronde-il en attrapant violemment mon bras pour me faire entrer de force dans la salle de bain.

Il claque la porte derrière moi, le verrou de la serrure se ferme. Il m'annonce que je n'ai que quinze minutes pour faire ce qu'il vient de me dire, avant qu'il ne défonce la porte.

Je lève les yeux au ciel en soupirant et ôte mes vêtements trempés avant de pénétrer dans la douche - qui d'ailleurs est dans un état plus que déplorable -. De la moisissure est présente sur les murs, le miroir est tellement sale et cassé, que je doute de pouvoir voir mon reflet dedans sans parler du sol teinté de tâches - dont je ne veux absolument pas connaître la provenance -.

L'eau chaude tombe sur mon corps endolorie et je suis bien contente qu'elle ne soit pas verte ou quelque chose comme ça. Je prends le temps d'enlever le sang séché sur mon visage et me savonne avec le savon dans le coin, qui sent merveilleusement bon.

A la différence de la pièce.

Je sors de la douche en enroulant une serviette autour de mon corps et comme me l'a ordonné le blondinet derrière la porte, je soigne mes blessures grâce aux soins mis à ma disposition.

— Plus que cinq minutes ! s'écrie-t-il.

Ne faisant pas attention à ce qu'il dit, je me saisis des vêtements qui se trouvent sur l'évier. Un jogging gris et un tee-shirt large de même couleur ainsi que des sous-vetêments noir. Une fois sur moi, j'ai l'impression de nager dans le tissu tellement que c'est grand.

𝐓𝐇𝐄 𝐁𝐋𝐎𝐎𝐃𝐘 𝐃𝐀𝐍𝐂𝐄...[ En Réécriture ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant