Chapitre réecrit*
"Plus beau est l'homme plus noir est son esprit..."
☾ 𝐙𝐀𝐇𝐑𝐈𝐀,
Je ne peux pas savoir combien de temps s'est écoulé entre la venue de Matteo et maintenant. Ce dont je peux être sûr néanmoins est que la nuit est tombée depuis longtemps.
La pièce est plongée dans le noir complet, très légèrement illuminé par la pleine lune qui brille à travers la fenêtre.
Mon plan de fuir en sautant par la fenêtre a été réduit à néant quand j'ai vu la hauteur qui me sépare du sol. Je peux très bien essayer, au risque bien sûr de me casser les deux jambes.
Ma gorge est sèche, mon ventre ne fait que de manifester sa faim. J'en viens même à regretter de ne pas avoir mangé ce sandwich quand je le pouvais encore.
Je resserre les draps autour de mon corps, souhaitant désespérément trouver le sommeil, sans succès. Le manque de mes anti-dépresseurs commence à se faire ressentir, et je peine de plus en plus à garder mon calme lorsque je fais des crises.
Une idée me vient soudainement. Peut-être la pire de toutes mais comme on dit, qui ne tente rien n'a rien.
Doucement, je sors du lit et marche pieds nus jusqu'à la porte. Je pose une main sur la poignée en prenant une grande inspiration.
De toutes manières, les chances pour qu'elle soit ouverte sont inexistantes.
Je baisse la poignée et ouvre grand les yeux quand je vois la porte s'ouvrir vers l'intérieur.
C'est ouvert ?
Depuis tout ce temps ?!
Un marmonnement s'échappe de mes lèvres alors que je passe la tête vers l'extérieur. A cause de la faible luminosité, je ne vois pas grand-chose mais assez pour confirmer qu'il n'y a personne.
Le cœur battant, je sors de la chambre, plongeant dans un long couloir. Je marche sur la pointe des pieds essayant de trouver mon chemin. Un escalier se dessine juste devant moi, je ne bouge pas pendant quelques secondes avant de prendre une seconde grande inspiration.
Allez Zahria, fais pas ta trouillarde !
Je commence à descendre les marches une par une jusqu'à me retrouver tout en bas. L'escalier m'a mené jusqu'à dans un salon dont une cuisine ouverte se trouve plus loin. Mon ventre se met de nouveau à crier famine alors que d'un pas toujours aussi lent pour ne pas faire de bruit, je me dirige vers celle-ci.
Je me mets à fouiller dans les placards à la recherche de quelque chose à manger.
Toute personne normale se faisant kidnapper n'oserait pas s'aventurer autant que moi je le fais, ce qui est en soit logique. Mais ! J'estime que si la porte était ouverte c'est qu'ils s'attendaient à ce que je sorte non ?
Et s'il l'avait fait exprès pour me tuer ensuite ?
Mon corps frissonne à cette pensée alors que je me repenche sur ma mission première : trouver de la nourriture. J'ouvre chacun des placards, tiroirs sans rien trouver et ce qu'il y a dans le frigo ne me donne pas envie du tout.
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𝐓𝐇𝐄 𝐁𝐋𝐎𝐎𝐃𝐘 𝐃𝐀𝐍𝐂𝐄...[ En Réécriture ]
Romance𝚄𝚗𝚎 𝚐𝚊𝚐𝚎 𝚙𝚎𝚛𝚍𝚞. 𝚄𝚗𝚎 𝚘𝚋𝚜𝚎𝚜𝚜𝚒𝚘𝚗. 𝚄𝚗 𝚊𝚖𝚘𝚞𝚛 𝚊𝚞𝚜𝚜𝚒 𝚖𝚊𝚕𝚜𝚊𝚒𝚗 𝚚𝚞𝚎 𝚙𝚞𝚛. Zahria lenddans déménage en Italie pour refaire sa vie et réaliser son rêve de jeune fille : devenir danseuse pour l'opéra de paris. Elle...