𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝐗𝐕𝐈𝐈 / 𝐴𝑙𝑣𝑎𝑟𝑜 𝐷𝑖𝑚𝑎𝑡𝑟𝑒𝑧...

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*Chapitre réecrit.

“La plus grande faiblesse de l’homme sera pour toujours et à jamais la femme. Et la mienne a des yeux océan…”

☼ HAZRAËL,

Nous descendons de la voiture, l’air chaud du pays me fouettant le visage alors qu’il est déjà neuf heures du soir passé. Lorsque je tends ma main pour aider la belle brune à descendre, elle ne daigne même pas un regard vers moi et laisse ma main suspendu dans le vide. Je fais claquer ma langue sur mon palais, tandis qu’elle passe devant moi, rejoignant Jacks près de l’entrée.
Je n’aime pas leur proximité, non pas que je sois jaloux loin de là mais cela me dérange. D’autant plus que je sais que Jacks ne voit qu’à travers Zahria, sa sœur qu’il n’a pas pu protéger.
— Vous savez tous ce que vous avez à faire, dis-je en les rejoignant. Vos oreillettes fonctionnent ?
Ils mettent leurs oreillettes en marche, vérifiant qu’aucune ne possède le moindre problème. Lorsque tout semble OK, ils hochent la tête, chacun partant dans des directions opposées. L’objectif de ce soir est simple : mettre Dimatrez dans le coffre de ma voiture et repartir en Sicile avec.
Zahria et moi sommes maintenant seuls.
— Ne t’éloignes pas de moi Zahria où je te le ferais regretter.
A mon plus étonnement, elle sourit.
— Vous menacez toujours mais n'agissez jamais, à force je ne vous prends plus au sérieux.
La façon dont elle passe du tutoiement lorsque nous étions encore dans la maison et au vouvoiement ici, m’énerve bien plus que je ne saurais l’admettre. C’est une distance volontaire qu’elle place entre elle et moi, je l’ai compris et ça m'embête grandement.
Elle ne me laisse pas le temps de répondre quoi que ce soit, qu’elle pénètre à l'intérieur de la boîte.
Comme si elle connaissait parfaitement les lieux…
Je secoue la tête avec un léger sourire. J’aime quand elle me répond bordel…
La suivant rapidement, je ne perds pas de temps avant de la rejoindre rapidement. Glissant une main dans le milieu de son dos, je nous conduis vers le l’étage qui nous permet d’avoir vu sur toute la boîte. Zahria s’assoit sur le canapé, tandis que je jette un regard en bas.
Grâce à mes hommes, j’ai pu avoir un portrait de (ce connard en turc). Très rapidement, je le repère, assit autour d’une table en compagnie de deux autres hommes que je soupçonne être ses complices. Ils boivent tranquillement un verre en regardant les femmes danser majestueusement sur leur talons hauts.
Je place deux doigts sur mon oreillette et dis :
— Jacks, il est à dix mètres devant toi, l’informé-je.
— “J’y vais”.
Mon regard suit Jacks qui a changé son beau costume marron pour celui d’un serveur. Il s’approche du groupe d'hommes et fait mine de leur demander ce qu’ils souhaitent boire. Leur commande prise, il fait demi-tour et se saisit du plateau que Louis lui donne.
Revenant à leur table, Cynthia pousse “accidentellement” le métisse, renversant ainsi les boissons sur Alvaro. D’ici je vois la blonde se confondre en excuses en essuyant le costard à l’aide d’un mouchoir.
Dimatrez repousse Cynthia, lui souriant.
Lorsque ma belle-soeur s’en va, j’entends dans l’oreillette:
— “Le micro est placé Haz”
— Très bien, rejoignez-nous à l’étage.
Je rappuis une seconde fois pour éteindre l’oreillette lorsqu’une voix retentit à mes oreilles :
— Je fais quoi ici au juste ?
La brune a les bras croisés sur sa poitrine, l’air énervée ce qui je dois l’avouer m’amuse grandement.
— Tu me tiens compagnie, je réponds en m’asseyant devant elle.
Je la relooke sans me cacher. Rien de pervers mais admiratif. Cette robe lui va divinement bien, j’en viens même à me poser la question de qu’est-ce qui peut ne pas lui aller ? Dès que je l’ai vu descendre avec cette robe parfaitement ajustée pour embrasser et valoriser chacune des ses formes, c’est comme si plus rien autour n’existait. Elle me regardait moi et seulement moi.
— Laissez-moi partir, souffle-t-elle.
Je relève les yeux vers son visage, ses yeux ne sont pas tristes comme je l’aurais imaginé mais juste fatigués, je dirais même ennuyés. Comme si le fait d’être avec moi l’ennuyait tout simplement.
— Dit-moi ce que tu caches et je te laisserais partir.
Elle souffle, désespérée.
— Bon sang ! Qu’est-ce qui peut bien vous faire croire que je cache quelque chose ?!
— Tout le monde cache quelque chose Zahria, l’humain ne se révèle jamais complètement. Seulement toi, tu m’intrigues tellement que le besoin de savoir ce qui se dissimule derrière tes beaux yeux océan m’est devenu vital.
Elle écarquille les yeux, comme si elle venait de comprendre l’ampleur de mon obsession pour elle. Et oui kucuk balerin mi, je t’avais prévenu…
— Comme fouiller dans mon dossier médical par exemple ? demande-t-elle encore énervée.
Je me raidis doucement, conscient que Jacks lui en a parlé. Le traître…Si seulement, ce foutu hôpital lui avait donné sans ronchonner, j’aurais pu en savoir plus.
— Vous êtes un psychopathe, me crache-t-elle avec dégoût.
— On me le dit souvent mais c’est ce qui fait mon charme, lui dis-je accompagné de mon plus beau sourire provocateur.
  J’ai vu d’inonbrable femme dans ma vie, de toutes sortes. De celles dont une nuit à mes côtés était leur plus grand fantasme et à celles pour qui mon argent était leur unique source de motivation. Elles ne s’en sont jamais cachées et je n’ai jamais refusé pour autant.
Mais elle, c’est différent.
Certes, je l’ai kidnappée mais elle aurait très bien pu y voir une opportunité pour me séduire et bénéficier de mon argent. Le pire c’est que je l’aurais sans aucun doute laisser faire. Cependant, il n’en est rien. Elle veut me fuir, elle me résiste et c’est ce qui me donne encore plus envie de la garder avec moi.
Je suis égoïste, je le sais et ne m’en cacherai jamais.
Matteo, Louis, Jacks, Cynthia et Lucien, nous rejoignent, mettant fin à notre échange qui j’espère reprendra bientôt.
— Que fait-on maintenant ? Demande Matteo.
— Nous attendons le moment opportun, répond Lucien.

༺❀༻

Cela fait maintenant une heure et demi que nous somme ici. L’attente commence à être longue. Alvaro n’a pas bougé de sa chaise depuis que nous sommes arrivés. Nous avons passé les trente premières minutes à écouter son micro, trente minutes où ils n’ont fait que parler de manière grossière sur le corps de danseuses. Répugnant.
— Je peux aller aux toilettes ? demande soudainement la brune.
— Non, retiens toi, je lui réponds.
— Je vais vraiment me faire dessus si je n’y vais pas maintenant, continue-t-elle.
— Et en quoi est-ce mon problème ?
Elle murmure un “connard” que j’entends très facilement, comme mon frère qui ne peut s'empêcher de sourire très faiblement. Lorsque mon regard croise celui de Cynthia ainsi que de Jacks et Matteo, je souffle avant de me lever en incitant Zahria à faire de même.
— Dépêche-toi avant que je change d’avis.
Elle bondit sur ses pieds marchant devant moi pour rejoindre les toilettes du bas. Encore une fois, sa facilité à trouver si rapidement la pièce me laisse perplexe mais je ne dis rien. Après tout, c’est une boîte réputée, le fait qu’elle y soit déjà allée ne me choquerait pas.
Alors que j’allais la suivre, elle s’arrête et se tourne vers moi, me regardant comme si j’allais commettre un crime.
— Vous n’allez quand même pas entrer avec moi dans les toilettes de femmes ? s’exclame-t-elle en appuyant bien sur le nom “femme”
— N’essaie pas de m’échapper Zahria, je te retrouverai.
— Oui oui ! soupire-t-elle en entrant dans les toilettes.
Je m’adosse contre le mur, vérifiant l’heure sur ma montre. Quand est-ce que Alvaro va enfin sortir d’ici ? L’attraper dans la boîte serait trop dangereux, il y a trop monde et trop de caméra, nous devons obligatoirement attendre.
Soudain, un homme et une femme arrivent vers moi, la femme semble être déjà bien bourrée tandis que je reconnais facilement le regard de l’homme qui la maintient.
Alvaro.
Ils passent rapidement à côté de moi et je me rends compte trop tard qu'ils viennent juste de pénétrer dans les toilettes des femmes.
Je passe une main dans mes cheveux, tandis que je m’impatiente. Les femmes sont-elles toujours aussi longues aux toilettes ?
Les minutes passent, ma patience diminue rapidement alors que j’entends soudainement une chose se casser derrière moi. Saisissant mon arme, je donne un coup de pied dans la porte qui sort de ses gonds et regarde la scène qui s’offre à moi.
Zahria à genoux près de la femme qui est entrée il y a quelque minutes, le haut de sa robe complètement déchirée, laissant voir ses souvêtements. Quant à Alvaro, il est…inconscient, près d’un lavabo cassé.
— Donnez-moi votre veste, demande Zahria avec une voix très sérieuse.
J’obéis, essayant de comprendre ce qu’il vient de se passer. La brune récupère ma veste et la dépose sur les épaules de la femme pour cacher sa nudité et l’aide à se relever.
— Est-ce que vous allez bien ?
— Oui…merci infiniment ! Sans vous, je…
— Vous allez bien, c’est le principal. Avez-vous besoin d’un taxi ?
Je regarde leur échange avec curiosité. Est-ce Zahria qui a mis Dimatrez dans cet état ? Je meurs d’envi de savoir. Grâce à l’oreillette, j’appelle les garçons et Cynthia pour qu’ils nous rejoignent.
— Non merci, je vais rejoindre mes amies et rentrer chez moi. Encore merci mademoiselle.
La femme lui sourit avant de se précipité pour sortir. Lorsqu’elle passe devant moi, elle s’arrête en regardant d’un air gêné ma veste sur ses épaules.
— Gardez-la, il en des centaines, intervient la brune lui donnant ainsi le feu vert pour qu’elle s’en aille.
— Tu viens de donner une veste à plus de cinq mille euros, grogné-je.
Zahria se relève, lissant les plis de sa robe et je m’avance brusquement vers elle en prenant ses mains dans les miennes. Ses phalanges sont égratignées et ensanglantées.
— Tu l’as frappée ? demandé-je.
Elle ricane.
— Et pas qu’un peu.
Ses mains quittent les miennes lorsque tout le monde nous rejoint. L’incompréhension se dessine sur leur visage mais ils ne posent aucune question. J’explique à Jacks de conduire la voiture jusqu’à la porte arrière et Lucien m’aide à porter le corps de Alvaro.
Lorsque nous arrivons dehors, mon frère et moi balançons littéralement Dimatrez dans le coffre et le refermons rapidement.






















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⏰ Dernière mise à jour : 2 days ago ⏰

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𝐓𝐇𝐄 𝐁𝐋𝐎𝐎𝐃𝐘 𝐃𝐀𝐍𝐂𝐄...[ En Réécriture ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant