Salamander [ Tome 2 ]

Chapitre XXXVI

- Arrête de jouer à chat, dit Natsu

Des rires s'élevèrent dans l'obscurité de la ruelle où s'était planqué Natsu. De la pénombre, une ombre se révéla, on pouvait voir ses yeux d'un marron flamboyant briller.

Et petit à petit, ses cheveux blonds platine se révélèrent.

C'était Rahkeïd.

- Tu n'as toujours pas perdu de ton instinct d'assassin à ce que je vois.

- On apprend pas au vieux singe à faire la grimace, mon tendre neveu.

En entendant cela, Rakheïd se raidit. Comment l'avait-il reconnu sans même se retourner dans sa direction ?

- J'ai du flair.

Natsu sorti une dague de sa poche, se retourna rapidement et la lança en direction de Rahkeïd.

Qui l'esquiva de peu mais vit son épaule s'érafler, et ce plutôt profondément.

Il posa la paume de sa main sur sa blessure qui commençait à saigner.

- Tu vas m'expliquer pourquoi tu traines ma famille en filature depuis plusieurs mois ? Tu ne vois pas que tu ne fais pas le poids ? À mon vieil âge j'arrive à te mettre hors d'état de nuire.

Natsu s'avança vers Rahkeïd qui était pétrifié par la surprise.

Il posa sa main sur l'épaule de son neveu.

- Écoute moi bien morveux, ne t'aventures pas sur des terrains qui ne sont pas les tiens, tu risques de te blesser, et même de mourir.

Il appuya ses paroles en grognant comme un animal pour intimider Rahkeïd.

- Huh, rira bien qui rira le dernier. Vous ne me faites pas peur, ni toi, ni tes fils. Je vous aurai tous, et je commencerai par ta chère et tendre épouse que je me ferai un plaisir de souiller avant de tuer, et ensuite ce sera ta fille.

- Tu penses ?

- J'en suis même sûr.

Il passa derrière Rahkeïd.

- Courage, dit il avant de s'en aller

Laissant le blond seul dans la ruelle.

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Nash émergeait doucement de sa sieste.

Il en avait besoin.

- C'est pas trop tôt tien.

Une grimace vint déformer le visage de Nash alors qu'il écrasa son coussin sur son visage.

- Pitié laisse moi, j'ai mal au crâne.

- Bah en même temps, vu comment t'as chialé in front of the bitches..

Nash retira l'oreiller et se rappela de la scène effroyable qui a eu lieu quelques heures plus tôt.

Il avait pleurer devant sa famille et son père l'avait littéralement renié.

- J'ai fait preuve d'une faiblesse alarmante.

- Tu m'étonnes.