-Si on se revoit je te raconterai tout ça mais là je dois retrouver mes amies. Dis-je en regardant mon téléphone qui affiche qu'il était minuit.
-Je comprends pas de problème, tu peux quand même me donner ton numéro! Dit-il avec un sourire incertain.
J'étais pas du genre à donner mon numéro sur un coup tête mais là ma folie passagère me pousse à le lui donner de plus rien ne m'oblige à lui répondre, moi qui donnais des leçons de morale à Paola voilà maintenant je fais la même chose qu'elle.
Le laissant dans la chambre pour seul compagnie la lumière et la musique en bruit de fond.
En sortant elle était plus bruyant que tout à l'heure, et les gens étaient étalés à même le sol tellement ils étaient soûl, je descends les escaliers en promenant mon regard partout pour trouver les filles.
Dans cette grande baraque, ils ont l'air de s'être tous entassés dans une seule pièce, c'est dingue on dirait qu'ils sont encore plus nombreux que tout à l'heure, ceux qui sont encore debout se bousculent dans tout les sens on dirait qu'ils sont sous mode automatique, j'essaie de trouvé les filles mais impossible il y a des gens partout peut importe où je pose les yeux. En plus je ne connais personne dans cette immense maison, j'aurais du rester là-haut avec le gars, ah merde j'ai déjà oublié son prénom.
Après avoir fouillé la maison pour la deuxième fois de la soirée, avoir vu des choses que je ne peux même pas d'écrire c'était à la limite si je n'allais pas vomir, et sans compter le fait d'être passé deux fois consécutifs devant Morhab et ses amis j'en avais marre de le voir, je décide donc d'aller faire un tour dans le jardin, après mettre allé chercher un gobelet de vodka, cela me ferais du bien de respirer un peu d'air frais non celui qui était pollué par l'odeur de l'alcool ou les cigarettes, propos ironique de quelqu'un qui tient un verre à la main.
En faisant abstraction des gens qui étaient enivrés et le bruit de la musique je constate que le jardin est vraiment magnifique il avait une allée sinueuse, avec des arbres majestueux, comme je ne trouvais pas les filles et que chaque personne ici vivait leurs vies sans se soucier de la mienne, je décidais de m'aventurer dans l'allée sombre du jardin , il y avait un vaste espace qui s'étendait devant moi, après quelques pas qui m'éloignait de plus en plus de la maison j'ai pu sentir l'odeur enivrante des jasmins et des roses qui flottaient dans l'air.
Le silence enveloppait le jardin, tandis que l'obscurité se faisait maîtresse des lieux. Les étoiles scintillaient timidement dans le ciel nocturne, offrant une lueur faible mais suffisante pour distinguer les contours des arbres imposants qui se dressaient telles des sentinelles dans l'obscurité.
De temps en temps, un rayon de lune perçait à travers les nuages, illuminant brièvement les fleurs et les feuillages, révélant un instant leurs beautés éphémère dans l'obscurité. Les ombres se dessinaient et se dissipaient, ajoutant une dimension mystique à l'ensemble.
Étrangement je n'avais pas peur, j'étais apaisé et je n'étais plus en colère contre Morhab il était sous l'effet de l'alcool il ne m'aurait jamais dit cela si il était sobre et...
Je fus interrompu dans mes pensées par la voix d'une fille qui venait dans ma direction tout en pleurant, cette dernière me poussa ce qui renverse tout le contenu de mon gobelet sur mon t-shirt, génial en plus elle ne s'excuse même pas.
-C'est ça ne t'excuse pas surtout. Criais-je en colère c'est s'en surprise qu'elle ne répond même pas à ma remarque, espèce d'impolie.
J'essaie tant bien que mal de minimiser les dégâts en frottant le t-shirt mes c'était peine perdue.
-Cela ne va pas disparaître comme par magie! Dit une voix grave qui me fais sursauté, je regardais autour de moi essayant de trouver la provenance de la voix, mon regard se posait sur une silhouette qui était adossée à l'un des arbres, la moitié de son visage était éclairé par la lumière de la lune ce qui me permet de voir qu'il est brun, avec des yeux Vairons, il me scrutait d'un regard que je ne saurais qualifié c'était déstabilisant, je recule d'un pas hésitant tout en gardant un œil sur l'individu, j'exhorte mes poumons à continuer à m'envoyer de l'air, en essayant de garder mon calme, je suis pas du genre folle dingue mais me retrouver avec un mec au beau milieu d'un jardin où il n'y a même pas un chat qui passe me fait légèrement flipper.
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Rewrite the Stars
RomanceLa vie a l'université semblait être un moyen pour Vania d'échapper à ses parents strictes, élevée par une mère diplomate et un père sénateur, elle n'a jamais su ce que c'était d'être libre, mais il semblerait que même après avoir quitté le cocon fam...