Chapitre 11

27 10 26
                                    

Maya

Trois ans plutôt.

Le regard fixer sur le lit ou se trouvais mon uniforme, j'ai pas la force de le remettre, c'est une preuve irréfutable de ma couardise mais j'ai pas la force d'affronter le regard des gens sur moi, leurs mépris comme si me remettre de ce drame n'était pas assez difficile.

-Maya je sais que c'est difficile mais tu dois le faire. Me dit mon amie en exerçant une légère pression sur mon épaule.

-Vania a raison, vois le bon côté des choses ont sera là pour toi, et si une personne te regarde mal je lui ferais regretté d'être né avec des yeux. Dit-elle fermement en me souriant.

Je les regardaient l'une après l'autre me sentant coupable de leurs cacher la vérité, mais je me suis juré de ne pas en parler et je compte bien tenir ma promesse. D'une démarche incertaine je me décide enfin de récupérer mon uniforme et d'aller le mettre, cette année va être un vrai cauchemar.
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

-Maya tu n'as pas idée de ce que je viens de voir. Dit ma meilleure excité.

-Dis-moi, Paola qu'est-ce qui te mets de si bonne humeur. Dis-je en levant enfin la tête de mon livre pour adresser un regard a mon amie.

-Je viens de voir Poseidon en personne. Dit-elle encore plus exister.

-Les hommes ne sont plus pour toi Paola, je te rappelle que tu sors avec Darius.

-Je le sais ça, mais quand tu fais les magasins tu vas quand même dans le rayon de Victoria Secret même si tu as déjà toute la gamme. Argumente-elle fièrement.

-Est-ce que tu as entendu ce que tu venais de dire, parce que moi j'ai rien entendu.

-Je dis juste que l'un n'empêche pas l'autre.
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

L'air las je fixe mon verre de martini qui après quelques gorgé ne me donne plus envie de le boire, je jette un coup d'œil à ma montre en tapant des pieds d'impatience attendant Jonathan qui était censé être la il y a déjà trente minutes il est tout le temps en retard franchement ça m'énerve. Ça fait trois mois qu'il m'évite plus précisément depuis après l'accident.

Je continue de fixer régulièrement la porte d'entrée, espérant que se soit lui passé la porte à chaque son émis par celui-ci. Mon regard se balade aux alentours pour passer le temps un couple se trouve quelques mettre plus loin entrain de s'embrasser je détourne rapidement mon regard, celui-ci vient se poser sur un jeune homme assis au bar entrain de lire ses cheveux était d'un noir corbeau, il avait la peau ailé, à mesure qu'il lisait ses mèche venaient se poser sur son visage, se sentant s'en doute observer il lève doucement la tête à la recherche de la provenance de cette étrange sensation. Ses yeux d'un bleu océan se posèrent sur moi. Après quelques instants à me regarde il se lèvent enfin pour se diriger dans ma direction.

-Ce n'est pas bien d'observer les inconnus comme ça. Dit-il l'inconnu aux yeux bleues.

-Je vous regardais pas. Mentais-je en détournant mon regard, tandis que lui il continue à me fixer.

-Et vous pourquoi vous me regardez, ne suis-je pas une inconnue?

-Si vous me donnez votre prénom, vous seriez plus une inconnue. Dit-il en souriant.

-Moi c'est Samuel. Dit-il en me tendant sa main.
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Je scrute mon pire cauchemar qui venait de pénétrer dans le fast-food, choqué et en colère par la venue prémédité du jeune homme je dévie mon regard vers les filles qui semblait comprendre le cheminement de mes pensées, je sentais une main qui s'agrippait à la mienne que je reconnus comme celle de Paola qui exerçait sur celui-ci une forte impression, je sentais ma gorge se noué mon estomac commençait à se retourner.

Qu'est-ce qu'il foutait ici? Il n'était pas sensé être en Islande? Non. Non. C'est impossible j'espère que je vais me réveiller de ce cauchemar par pitié.

Il se fige instantanément après que ses yeux se soient posés sur moi, le temps semblait s'être momentanément arrêté pour nous deux, durant toute ces années il n'avait pas vraiment changé, il avait toujours le même visage rond et fin, ses yeux bleus brillaient toujours avec autant de malice qu'il y a trois ans, les seules choses qui avaient changé sont sa coupe de cheveux et que maintenant il avait une barbe.

Il finit par s'approcher avec les autres garçons qui l'accompagnait mais en restant à une vingtaine de mètres se souvenant s'en doute de l'injonction d'éloignement qui pesait sur lui, ses iris bleue ne se détachaient pas une fois de moi, il balade sur moi un regard qui est remplie de mépris et provocateur.

-Vous voilà les gars je vous présente Vania la fille que j'avais rencontré à la fête, Maya et Paola ses amies! Les filles je vous présente Léon, Aaron et le gars là-bas c'est Samuel vous inquiétez pas il fait s'en doute son petit numéro! Énuméra l'invité de Vania.

-Enchanté, Paola célibataire. Dit ma meilleure amie en regardant Aaron qui lui lance un sourire gêné.

-Ne vous préoccupez pas d'elle, elle est un peu zinzin. Dit Vania essayant de rattraper la bêtise de la colombienne en lui faisant des gros yeux.

Les dénommés Léon et Aaron sourirent en s'asseyant chacun sur une chaise, mais Samuel se contentaient de me regarder avec un sourire de malice.

-Tiens, tiens comme on se retrouve Sissoko, cela fait un bail trois ans c'est long.

-Quel mauvais vent t'amène à L.A Halls, je pensais être débarrassé de toi. Déclare-je avec haine.

-Si tu compte te débarrasser de moi comme le bout de frite coincé entre tes dents je te souhaite bon courage. Riposte-t-il sur le même ton que moi.

Ma langue se dirige vers mes dents et je constante effectivement que j'avais un bout de frite coincé entre elles.

-Inutile de me suivre les filles. Dis-je en ayant assez d'être dans la même pièce que lui, j'attrape mon sac qui se trouvait à mes pieds et enjambe Paola qui était assise juste à côté de moi, j'entends les filles m'appeler mais je trace ma route en sortant du fast-food en essayant tant bien que mal de respirer l'air frais que m'offre le vent de l'automne, j'entame mon chemin pour rentrer à la maison je crois bien que marcher me ferais un bien fou.

Pourquoi est-il revenu? J'ai déjà assez de problème comme ça, il veut quoi encore? J'en ai plus qu'assez de ses manœuvres, ne pense-t-il pas que j'ai assez payé? Je sens une main me tenir fermement pour me forcer à faire demi tour, je tombe directement sur une paire de yeux bleus me fixant avec rage.

J'essaie comme je peux de me débarrasser de son emprise mais il me tient fermement.

-Tu veux te battre Sissoko, tu es devenue une vraie tigresse depuis mon départ.

-J'ai pas le temps pour ça Halls, de plus je voudrais pas être arrêté pour maltraitance animalière.

-J'en doute fort, si la justice existait tu serais déjà derrière les barreaux à pourrir pour le crime que tu as commis. Crache-il entre ses dents en me tenant fermement.

-Lâche-moi Samuel tu me fais mal! Je doute que tu veuilles passer quelques années en prison, l'injonction est toujours d'actualité je te signale.

Ses iris bleus océans scruteraient chaque parcelle de mon visage allant de mes yeux jusqu'à mes lèvres, il balade sur moi un regard de mépris et sensuel à la fois, il approchait dangereusement son visage du miens jusqu'à ce qu'il n'y ai plus qu'un mouvement qui sépare ses lèvres des miennes, mon cœur se mis à s'accélérer lorsqu'il m'embrasse doucement dans le coup, jusqu'à remonter à mes oreilles son geste provoquait en moi un frissons de désire qui fit basculer ma tête en arrière , incapable de réfléchir correctement mes yeux se ferment me laissant emporté par le désir.

-Ouvre les yeux Maya. Dit-il en un souffle

Lorsque j'ouvris les yeux je tombe sur ses iris qui me regardent avec mépris, il se recule en riant avec amertume sans pour autant défaire son emprise sur mes bras.

-Écoute moi bien Sissoko, tu Ne peux pas me résister, et aucune injonction ne pourra te sauver de ma colère. Crache-t-il entre ses dents, il me regarde droit dans les yeux une dernière fois avant de défaire son emprise et de tourner les talons.

Rewrite the StarsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant