Cela fait maintenant une semaine depuis que Maya nous avais avoué que Jonathan l'avait lâchement larguer par message et depuis la pauvre est dévastée, moi et Paola avait l'intention de lui donner une bonne leçon à ce sous-merde mais Maya dans son infini bonté nous a sollicité de ne pas le faire, la rage que j'ai ressentis quand elle nous a demandé de ne rien faire n'est rien comparé à celui de Paola qui s'était déjà fais une joie de penser à comment torturer le goujat en question, moi et Paola avions pensé que c'était parce qu'elle voulait elle même se venger mais elle nous a dit qu'elle n'allait rien faire face à cette trahison.
Cela m'étonne un peu d'elle, d'entre nous c'est la plus forte, donc cela nous fait bizarre c'est pour ça que moi et Paola voulions tant foutre une raclée à cet idiot, il a de la chance de ne pas être tombé entre les griffes de Carrie, elle aurait démonté ses ancêtres, ses décents avec lui.
Depuis cette fameuse soirée Maya se contente d'aller en cours et pleurer dans sa chambre pendant, que moi et Paola nous sommes entrain de préparer notre affrontement avec ce petit con, ce n'est pas que nous ne l'aimons pas mais on en a marre de l'entendre fracasser des choses dans sa chambre à longueur de journée pour un petit branleur de pacotille, pourtant de nous quatre c'est elle la plus courageuse et la plus déterminée elle ne se laisse jamais abattre et elle a toujours le sourire même si quelque chose la tracasse, c'est étrange et triste de se dire que c'est pour un garçon qu'elle est dans cette état, Maya n'est pas le genre de fille à pleurer pour n'importe quoi pour ne pas dire qu'elle ne pleure quasiment jamais, depuis plus de dix ans que je suis amie avec elle du haut de ces vingt deux ans je l'ai entendue pleuré que deux fois, alors quand je l'ai vue s'effondrer par terre la semaine dernière j'ai cru que quelqu'un était mort.
Je me dirige donc vers le parking de l'université après mon cours tout en cherchant les clés de la voiture, lorsque j'aperçois Paola au loin appuyer contre la voiture à parler a un mec, il est de dos je le vois pas vraiment il est blond, il est même très blond et il est très grand, Paola a pris le téléphone du mec pour écrire quelque chose sans doute pour lui donner son numéro, le garçon lui dit quelque chose avant de partir vers la sortie, c'est au départ du jeune homme que ma meilleure amie me remarque enfin, elle me fait un sourire et un signe de la main, arriver à son niveau je lui fais la bise et on monte dans la voiture direction l'autre bout de la ville pour aller étriper un certain connard.
-T'as pris une pelle j'espère Vania parce que, on ne commet pas de meurtre sans arme du crime ou sans apporter des materiel pour enterrer le cadavre!
Je lui lançait un sourire diabolique, signe que j'avais effectivement une pelle dans le coffre, je l'ai emprunté au club d'écologie j'étais à peu prêt certaine qu'elle allait me demander si je l'avais apporté, je ne compte même plus le nombre de fois ou Paola nous a convaincu de participer dans ses délires, on finit par s'y habituer. Je me souviens qu'une fois elle a tellement fait peur a mon frère qu'il n'avait pas dormi pendant des jours, nos familles aiment beaucoup Paola mais tout le monde sait qu'elle est bizarre.
On venait de prendre la route il y a de cela une trentaine de minute laissant dernière nous les quartiers chics de Westwood, lorsque je me suis enfin décidé à lui poser la fameuse question qui me brûlait les lèvres depuis qu'on est monté dans la voiture.
-Alors c'était qui ce grand blond avec lequel tu discutais tout à l'heure? lui jetant un bref regard et me concentrant sur la route.
-Je me demandais combien de temps tu allais attendre avant de me poser la question. Dit la colombienne avec un sourire en coin. Il s'appelle Gabriel comme tu peux le voir il est blond, et il est dans l'équipe de natation.
-Maintenant dis-moi pourquoi il est venu te parler? Je suppose qu'il n'est pas venu te demander où tu avais acheté ton rouge à levre. Dis-je ironiquement.
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Rewrite the Stars
RomanceLa vie a l'université semblait être un moyen pour Vania d'échapper à ses parents strictes, élevée par une mère diplomate et un père sénateur, elle n'a jamais su ce que c'était d'être libre, mais il semblerait que même après avoir quitté le cocon fam...