38 - Les fers

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C'est dimanche ! Comme toujours, le chapitre est là. 

C'est encore un que j'ai eu du mal à boucler celui-là. C'est normal, les trucs intéressants approchent ! Depuis le temps que j'attends d'en arriver là ! Mais on en reparle à la fin. 

(Petit avertissement pour la dernière partie du chapitre, on est sur du light NSFW et petit CW : mentions d'abus, torture, rien de graphique mais c'est là) 

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— Comment ça tu ne peux pas la récupérer ? Tu te fous de moi ?

— Je peux ! Mais comme Brûlée est en vacances, il faut compter sur un voyage en bateau, et le temps que j'arrive...

Katakuri grogna. Il savait que son frère avait raison mais ça ne l'arrangeait pas. De l'autre côté de l'escargophone, Oven soupira.

— Kata, sérieusement. Tu devrais pouvoir la gérer non ? C'est une gamine.

— Une gamine qui a pris un malin plaisir à m'humilier et à monter toute la famille contre moi.

— Oui, bon...

Il pouvait presque le voir hausser les épaules à travers les mimiques de l'escargophone. Mais Katakuri ne pouvait pas lui donner tort, Flampée n'était pas si difficile à contrôler — après tout, elle avait peur de lui — mais il n'avait pas prévu de l'avoir dans les pattes et se sentait profondément mal à l'aise à l'idée de la laisser séjourner chez lui.

C'était sa faute, il n'avait pas été assez prudent. Il aurait dû se douter qu'elle tenterait de fureter chez lui après les funérailles de Perospero. C'était bien son genre. Et il y avait de grandes chances qu'elle transfère l'obsession malsaine qu'elle avait pour lui sur King. Il ne voyait aucune issue favorable à cette situation. Il n'avait pas le choix : il allait devoir s'occuper d'elle et l'empêcher de faire n'importe quoi.

— T'es un peu dur avec elle, ajouta Oven pour mettre fin à ce silence prolongé.

— Alors ça c'est la meilleure, cracha Katakuri en devinant que la petite sœur avait certainement déjà essayer d'amadouer son nouveau grand frère favori afin de faire passer Katakuri pour le méchant. Je pense que personne n'a jamais été dur avec elle avant moi.

— Oui et pourtant c'est chez toi qu'elle décide de rester.

Il n'avait rien à répondre à ça. De toute façon il était coincé : elle était là pour un petit moment, que ça lui plaise ou non. Et il était convaincu que la cohabitation allait mal se passer. Il ne pouvait pas reprocher à Flampée de n'être qu'une gosse insupportable, que leur mère avait encouragé à déployer toute sa fourberie pour arriver à ses fins, mais il ne pouvait pas non plus lui pardonner ce qu'elle avait fait. 

Une part de lui avait presque hâte qu'elle se frotte à King ; il n'avait pas le moindre doute sur la réaction du lunaria si elle décidait de le suivre partout. Mais il ne pouvait pas laisser faire ça, le pauvre n'avait pas besoin d'être traité comme un jouet en ce moment. Il prit une grande inspiration et ajouta Flampée à sa liste de problèmes à régler.

*

King se sentait un peu mieux aujourd'hui.

Il avait toujours l'esprit embrumé et autant d'énergie qu'une limace mais il était enfin capable de mettre un pied devant l'autre et d'affronter les regards dans les couloirs. Il ne devait ce sursaut de volonté qu'à Katakuri, qui l'avait bichonné comme une mère. 

Il en avait honte. A son âge, il aurait dû être capable de surmonter ça tout seul, un minimum, et de lui rendre la pareille. Il s'était comporté comme un enfant gâté. Kaido l'aurait méprisé si fort s'il avait su qu'il n'avait tenu bon que grâce aux attentions du fils et de la fille de son éternelle rivale.

Prince Incendié (Katakuri/King)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant