47 - Un peu de sueur

274 30 25
                                    

BONJOUR. 

Me revoici ! C'est la rentrée ! Comme promis, je suis de retour. TRES EN RETARD (c'est dur la reprise pardon) mais de retour. 

J'ai passé les deux derniers mois à bouquiner, à me reposer, à hyperfixer sur une autre saga et je vais pas mentir ça m'a fait un bien fou. Maintenant, il est temps de retrouver King et Katakuri et de mettre un terme à cette fic (alors pas avec ce chapitre hein, du calme) ! 

Ca fait plaisir d'être de retour !  

Oh. Et prêtez attention à l'émoji quand il sera là ! 

___________

Encore une fois cette nuit là, son rêve était des plus doux.

Il ne savait jamais vraiment où il se trouvait — peut-être dans la bibliothèque de Sweet City, ou bien dans les bois — mais il se savait caché. Personne ne pouvait poser les yeux sur lui en dehors de King. Et s'il ressentait une gêne à savoir son corps exposé devant lui, elle ne durait jamais. Il n'était pas en état de se concentrer sur autre chose que les doigts de King qui glissaient sur son torse et sur ses ongles qui griffaient ses muscles pendant que lui le dévorait du regard.

Dans cette ambiance, King lui apparaissait plus divin que jamais. Il était à la fois dans le noir, à la fois dans la lumière, aussi certaines subtilités de son anatomie échappaient aux songes de Katakuri. Mais il en savourait chaque détail, chaque courbe, tendait la main pour l'effleurer timidement et l'inviter à se rapprocher. Sans un bruit, le King de son rêve se plaça au-dessus de lui et le recouvrit. Pour son plus grand plaisir, il se sentit minuscule en face de lui et attendit patiemment la suite. Quand King se penchait sur lui pour l'embrasser et que ses cheveux tombaient gracieusement pour lui chatouiller le cou, il prenait son visage entre ses mains et il se passait seulement une demi seconde avant qu'il n'utilise son pouvoir pour s'en créer de nouvelles et toucher aussi son dos et ses épaules, et ses cuisses, et ses fesses...

Et dès qu'il se sentait enfiévré, absolument prêt à passer à la suite et à s'offrir sans plus attendre, l'univers décidait de le réveiller.

La sonnerie la plus détestable du monde résonna dans ses oreilles et le sortit du paradis dans lequel il aurait presque pu vendre ses frères et sœurs si ça lui avait permis d'y passer quelques secondes de plus. Un grognement de frustration lui échappa alors qu'il abattait son bras mollement sur sa droite pour faire taire cet ignoble bruit. Un jappement apeuré se fit entendre. Katakuri ouvrit un œil mécontent, la tête à demi enfoncée dans l'oreiller.

Son réveil — un homie, évidemment — tremblait comme une feuille, soulagé de ne pas avoir été aplati et détruit par l'énorme paluche de Katakuri.

— P... Pardon maître, mais vous m'avez demandé de vous réveiller à l'aube à partir de maintenant.

— Je sais, feula Katakuri. Mais tu aurais dû attendre cinq minutes de plus.

Le réveil ne chercha pas à protester et déguerpit aussi vite qu'il le put à l'aide de ce qui lui faisait office de pattes. En effet, Katakuri avait insisté pour qu'on le réveille tous les matins depuis quelques jours. Il voulait reprendre ses bonnes vieilles habitudes mais il avait un peu de mal. Et être arraché à son rêve n'était pas la seule raison à sa mauvaise humeur. Il se redressa sur ses coudes et constata la même chose que les matins précédents : King était déjà levé.

Depuis leur "dispute", King l'évitait. Ou du moins, il évitait la proximité physique et un éventuel nouvel incident. Katakuri ne pouvait pas lui en vouloir de réagir comme ça, il ne pouvait qu'imaginer le mal qu'il lui avait fait sans le vouloir et tenait à lui laisser un peu d'espace. Pour qu'il puisse revenir de lui-même. Mais il ne pouvait pas étouffer ses propres émotions et se réveiller seul après avoir connu la tendresse dans ses bras était un retour en arrière très désagréable. King lui manquait.

Prince Incendié (Katakuri/King)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant