Chapitre 12

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La gorge sèche, le corps en sueur je me réveillais en sursaut, les images de mon cauchemar continuait de défiler sous mes yeux. Matthew me hantait et ça depuis déjà plusieurs mois.

Cherchant à chasser ces images demain tête je me tournais vers Tasha qui elle était toujours profondément endormie. Tasha semblait si paisible dans son sommeil que malgré mon besoin en cette instant précis de réconfort, je la laissais continuer sa nuit.

Je décidais alors de me levais en veillant à faire le moins de bruit possible et me fraya un chemin jusqu'à la porte de la chambre.

Comme hier, la maison était extrêmement calme, on pourrait presque douter du fait qu'elle soit habité.

J'avançais à l'aveuglette dans les couloirs de la maison tentant de me remémorer le chemin que j'avais pris la veille pour atteindre la chambre de Tasha. Les seules pièces de la maison des Mayers que j'avais découverte hier était la chambre de Tasha et le hall d'entrée. J'avais donc décidé de me rendre ou plutôt essayer de me rendre dans le hall d'entrée, qui sait peut être y aurait-il un plan de la maison sur un écran comme on peut le voir dans les centres commerciaux.

Cela faisait déjà plusieurs minutes que je marchais et tout les couloirs se ressemblaient, ou peut-être bien que je m'étais perdue, ce qui n'étais pas impossible.

— Va au bout du couloir, chuchota une petite voix.

Je me retournais et ne vis personne.

— L'escalier au bout du couloir il amène à la cuisine et y'a la salle de bain juste à coté.

Je tournais sur moi même pour trouver d'où provenait cette voix et vis une porte entre-ouverte d'où la petite tête d'un enfant dépassé. Quand le petit garçon croisa mon regard il ferma vite sa porte et je l'entendis courir dans ce qui devait être sa chambre.

Je repris alors ma marche dans la direction indiqué par le petit garçon. Il n'avait pas mentis, au bout du couloir se trouvait un escalier qui lorsqu'on le descendait menait quasiment à l'entrée de la cuisine qui était tout aussi grande que le hall d'entrée soit dit en passant.

J'entrai alors dans la pièce et pris une des carafes d'eau qui était posé sur le plan de travail pour la poser sur l'immense ilot central. J'ouvris au hasard plusieurs placard pour trouver où étaient rangé les verres. Au bout du 10e placard je commençais a me décourager, encore plus en voyant qu'il restait au moins une bonne dizaine d'autres placard à essayer.

— Y'en a dans l'évier.

Je me retournais vite pour voir qui était mon nouvel interlocuteur et vis Raphael assis sur une chaise dans ce qui devait faire office de table de salle à manger, ou juste de table de cuisine, vu la taille de la maison ca ne m'étonnerai pas qu'il y est une pièce pour chaque chose.

— Toi non plus t'arrives pas à dormir ?

Je le rejoignis autour de la table après m'être servis un verre et répondis à sa question à l'affirmatif.

— Terreur nocturne ?

Je le regardais les yeux grand ouvert. Comment peut-il savoir ?

— Ça m'arrive aussi. Souvent même.

Je le regardais étonné de sa confession. Pourquoi a-t-il souvent des terreurs nocturnes ? Et pourquoi est-il venu s'asseoir dans le noir dans la cuisine ?

— Tu veux en parler ? Ça peut faire du bien de ce qu'on m'a dit.

Pendant qu'il parlait je l'observais. Il faisait très sombre dans la pièce comme dans l'ensemble de la maison mais des infimes traits de lumière me permettait de l'apercevoir. Chaque fois qu'il parlait il semblait ailleurs, regardant dans le vide et toujours en caressant sa hanche gauche.

Louisa' diary: from chaos to lightOù les histoires vivent. Découvrez maintenant