Louisa' diary: from chaos to light

Chapitre 29

Les jours passaient et se ressemblaient, la présentation finale de Nuno aux supporter parisien était passé et avait été un franc succès, monsieur Savanion me permettait de l'accompagner et prendre par a de nombreux projet malgré le fait que la plupart des membres de l'équipe (a l'exception de Maria) ne m'appréciaient guère.

L'élément le plus marquant de ces dernières semaines se passa dans mes DM insta dans lesquels c'était glissé un dénommé Jules Kounde qui n'était autre que je le garçon à la veste aïe j'avais rencontré au gala de Monsieur Gap.
Un simple «Salut» nous avait amené à échanger pendant des semaines, je crois si les souvenirs son bon qu'il ne se passait pas un jour sans que nous ne nous parlions.
Jules était un garçon très attentionné et à l'écoute, parler avec lui était vraiment plaisant et agréable, mais par dessus tout lui parler m'aidait à ne plus penser à Nuno.
Nuno et moi ne nous sommes plus adressé la parole à la suite du gala, mise à part lorsque nous avons filmer sa présentation, nous vivions chacun nos vies bien qu'il nous arrivait d'échanger de long regard que nous étions incapable de relâcher.
Des centaines, que dis-je des milliers de questions restaient en suspend dans ma tête dont la principal était «Qui es-tu et pourquoi j'entends ta voix dans ma tête constamment ?». Pour être plus précise pourquoi j'entendais ta voix dans ma tête, car depuis que j'ai découvert cette similarité entre lui et cette voix elle ne c'était plus manifesté.

— T'as eu des nouvelle de ce Dani Laurent ?
— Qui ça ?
— Bah tu sais le type là, celui du gala, Dani Lopez, Lopal, Pénal ! Tenta Tasha.
— Ah Dani Perez Llorente ? Non aucune nouvelle et je n'en attends pas.
— Oui c'est ça Lapente! Excédé je la dévisagea, Toby était persuadé qu'il te contacterait, dit-elle pensive, ce malade mentale t'as quand même fait venir à une soirée pour te faire travailler pour un type dans son propre intérêt, j'ai toujours dit à ma mère qu'il était fêler.

Tasha avait passer les dernières semaines à me répéter que son beau-père était complément fêler et qu'il était plus que probablement l'un des descendant de satan. Il lui arrivait de se rectifier car «Si il était un descendant de Satan ça voudrait dire qu'il est l'enfant de Raph et ça c'est impossible».

— D'ailleurs t'as vu qui reviens dans un petit mois ?
— Uhm non qui ça ? Raph ?
— Ça c'est pour la connerie surhumaine que tu viens de dire, elle me tapa de toute ses forces avec un oreiller, je parlais de Monsieur veste idiote!
— Quoi ? Pourquoi ? Paniquais-je à en faire tomber mon téléphone.
— T'es sûr que tu es une vrai fan du PSG chérie ? Ligue des Champions ? PSG-Barca ?
— Oh. Lâchais-je.

Pourquoi ne m'a-t-il rien dit ? Je ramassais mon téléphone et lui envoyais un message quasi immédiatement tant j'étais énervée.
Flirter avec lui par téléphone c'était facile, pas de contact physique, pouvoir arrêter de parler et répondre quand bon me semblait mais l'avoir devant moi ? Je commençais à tout remettre en question et à me demandais pourquoi diable je lui parlais encore ? Est-ce que je l'appréciais vraiment ? Est-ce que j'avais envie d'entamer une relation avec lui ? Ou faisais-je ça, tout ça avec lui juste pour ne plus penser à Nuno ?

— Tu te sortiras peut être enfin Nuno de la tête avec lui dans les parages. Suggera Tasha
— Pourquoi il fait toujours que tu ramènes Nuno dans chacune de nos discussions !? M'emportais-je plus vite que je ne l'aurais du.
— Peut-être parce que t'agis comme un fantôme depuis des semaines ? Je peux même plus t'appeler Rivy parce que t'es pas Rivy!
— Arrête tes conneries je suis normal!
— Ah oui ? Tellement normal que t'as mis une putain d'assiette en plastique dans le micro-onde et chacune de tes tasses dans la poubelle chaque jour ? Je te remercie pas pour l'assiette j'ai mis 3h à nettoyer le micro-onde!
— Je... J'étais juste ailleurs ça n'a rien à voir avec lui et puis lui et moi on a rien à voir ensemble.
— Parfait! Tu veux continuer de te mentir à toi même fait donc! S'exclama Tasha, Et juste pour info tu parles dans ton sommeil.

Elle regagna sa chambre mi en colère mi désespérée. C'était devenu une routine entre nous de nous disputer au moins 1 fois par semaine, parfois même Sean et Eddy finissait par s'en mêler.
En parlant de Sean et Eddy ça faisait un petit bout de temps que nous ne les avions pas vu, les fêtes de fin d'années se rapprochant il était repartit plus tôt que nous dans le Nord pour passer autant de temps que possible avec leurs familles.
L'approche des fêtes de fin d'années me déprimait, encore plus cette année que les années précédentes. Étant obligé de retourner chez moi pour revoir toute ma belle petite famille, j'appréhendai énormément les retrouvailles avec Ben.

Lorsque je fus arrivée chez mes parents je fus agréablement surprise de l'accueil que j'eus reçu de sa part, mais son comportement joyeux, souriant et sympathique ce limiter uniquement au rare moment où nos parents était en notre présence. Une chose était sur j'allais passer un très mauvais quart d'heure lorsque toute ma famille serait réuni, mon frère me détestant et mes cousins prenant toujours un malin plaisir à me rabaisser.

— Alors t'en ai à combien ? Moi je me serais déjà tapé tout ceux célibataires!
— Je suis sûr que même ceux en couple le ferai c'est des footeux c'est pas la fidélité qui les étouffent! Pouffèrent Paula et Éline.
— Prude comme elle est elle doit en être à zéro. Ricana Louna.
— Ou peut-être qu'elle travaille dur pour être indépendante et ne cherche rien ? Tenta Kalissa pour me défendre ce qui lui valut des regards mauvais de la part de mes cousines, de la surprise de la mienne et un coup de genoux de celle de mon frère.
— Tu fais la fête au moins ? Moi je passerai ma vie en soirée si j'étais à ta place!
— Et moi donc. Ajouta Éline.
— Eddy travaille toujours comme serveur et barman ? Mon dieu comment un gars aussi incroyable que lui peut être ton ami. Déclara Paula d'une voix tranchante.
— Eddy ? Il vaut même pas un 2/10 à cité de Sean! La reprit Louna.
— Reste avec ton alcoolo de service toi, Eddy est tellement incroyable. Rêvassèrent Paula et Éline.

À mon grand étonnement Ben ne participait pas à cette séance de lynchage annuelle auquel j'avais droit, à en juger par son regard réprobateur il avait même l'air totalement contre mais ne prenait pas parti pour autant.

— Louisa doit retourner sur Paris pour le nouvel an malheureusement. Non mais vous vous rendez compte ? Faire travailler des gens un 1er janvier! S'offusqua ma mère.
— Ma pauvre chérie, tu n'es pas trop triste de ne pas pouvoir venir le célébrer avec nous ? Demanda l'une de mes tantes.
— Oh euh... je m'étouffais avec mon eau, si je suis... dévastée. J'aurais tellement aimé pouvoir être avec vous tous. Mentis-je.

Je repris une gorgée d'eau espérant que mon mensonge passe sans encombre et remarquais le regard vicieux de mes cousines qui me regardaient tout en complotant.

— On pourrait aller lui tenir compagnie nous! Proposèrent-elle
— Non! M'ecriais-je me valant une nuée de regard interrogateur. Je veux dire, avec les cours ça peut être compliqué, je... je ne voudrais pas qu'elles soient trop fatigué par ma faute. Me rattrapais-je.
— Oh ça ira pour nous il nous restera encore 1 semaine de vacance après le nouvel an!
— Ohhh comme vous êtes adorable les filles. Dit ma mère toute émeut.

Sans aucune difficulté tout les adultes dans la pièce furent convaincus par le jeu de charme de mes cousines qui prirent un que de vainqueur en me regardant. La seule personne qui n'était pas enchanté à cette nouvelle était Ben qui c'était retrouvé embarqué dans ce plan foireux minutieusement échafaudé par mes cousines.

Ma vie était déjà sans dessus dessous sans que je m'en rende compte à ce moment là, mais en y ajoutant une dose de cousines par ci, frère par là, ma vie allait prochainement redevenir l'enfer qu'elle était avant.