Chapitre 11

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Louisa...
Louisa...

Une personne était debout devant moi et me tendait la main. Je ne parvenais toujours pas à distinguer son visage, cette lumière autour de lui était toujours trop forte.

Cela faisait plus des mois que je rêvais sans cesse de la même chose. Que je rêvais de lui. Mais qui est ce "lui" ? Moi même je ne le sais pas.
Même après des mois cette voix et cette silhouette restait un mystère pour moi.
J'avais pourtant essayé. J'essaye même chaque soir mais en vain. Chaque fois que je me rapproche de lui, soit il disparaît dans la lumière, soit il s'éloigne au fur et à mesure que j'avance, soit je me réveille.

Je n'avais parlé à personne de ce rêve. Ils m'auraient tous pris pour une folle.
Pourtant je ne pouvais pas m'empêcher d'y penser.
La première fois que j'avais eu ce rêve, si on peut appelé ça comme ça, c'était le jour de l'accident, et depuis que je me suis réveillé il me hante.
La seule différence entre la première fois et toute les autres c'était ce qu'il disait. Il était passé de « Réveilles-toi" à "Louisa".

— Eh Rivy. 17h on se casse d'ici et tu viens avec nous.
— Je dois aller voir le psy Tash...

Ah oui j'avais oublié de vous préciser que plusieurs mois c'était écoulé, enfin 2 plus précisément. Contrairement à ce que m'avais conseillé la fameuse Amélia George, j'avais bel et bien continué de fréquenté Tash et son frère.
Et ils étaient géniaux. Grâce eux j'oubliais presque les yeux qui étaient sans arrêt rivé sur moi au lycée.
D'ailleurs une partie des gens me fuyaient comme la peste et l'autre m'ignoraient juste.
Et les journalistes eux n'avaient toujours pas lâché l'affaire bien qu'il y en avait quand même beaucoup moins qu'à ma sortie de l'hôpital.

Ah oui et maintenant je suis obligé de voir un psychologue. Mr Willer pour être plus précise.
Et avant que vous ne posiez la question NON je n'ai pas eu le choix.
Mes parents m'ont avoué que Mauyra Fray avait émis 1 seule condition au fait que je puisse entrer dans son lycée : suivre une thérapie chez le psychologue.
Parce que vous savez avec ce qui m'ai arrivé je pourrais très bien devenir complètement folle. Enfin ça c'est ce que pensais Mme Fray.

Pour être totalement franche je ne parlais pas beaucoup lors de mes séances, voire même pas du tout. Je ne parle que de temps en temps pour raconter un peu de tout et n'importe quoi. Vous devez sûrement vous demandez, mais pourquoi elle fait ça cette abruti ? Eh bien à cause de Mme Fray une fois de plus.
Au début je ne savais pas que Mr Willer lui rendait des compte rendus de nos séances, enfin il lui disait uniquement si je parlais ou non.
Quand elle a su que je ne parlais pas, elle m'a menacé de me renvoyer que je soir la meilleure élève ou non.

— Eh Rivy, tu viens chez moi ce soir préviens tes parents. M'ordonna gentiment Tasha.
— Complètement folle celle-là, chuchota extrêmement bas Raph.

Quand le journée fut finis je partis dans la direction que prenaient habituellement Tasha et Raph pour rentrer chez eux mais ils partirent dans un autre sens.

— Mais vous habitez pas par là ? Vous sortez par là d'habitude...
— Oui, oui, oui, mais on va pas chez nous la, allez suis nous et tais toi donc.

Ils m'emmenèrent dans des rues et ruelles plus qu'effrayante, je dirai même malfamé.
Même si j'étais complètement apeuré, eux paraissaient complètement à leur aise dans ces endroits. Arrivé à un coin de rue je rentrai dans Raph qui c'était brusquement arrêté.
Au vu de l'endroit où nous étions une peur panique m'envahi.

— On essaye juste de semer tes amis les photographes relaxe. Tenta de me rassurer Raph.

On reprit notre route et on s'arrêta quelques mètres plus loin devant un immeuble qui semblait tomber en ruine. Tasha et Raph passèrent la porte mais je restai devant.

Louisa' diary: from chaos to lightOù les histoires vivent. Découvrez maintenant