Chapitre 15

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— C'est quoi ce bordel Ben !? Et Flavie, Flora, Carly et tu vois très bien de qui je parle ! M'emportais je.

La scène à laquelle je venais d'assister m'avait cloué sur place.
Ben, mon frère, le garçon soit disant parfait, embrassant une fille dans notre couloir d'entrée. Le problème n'étais pas qu'il soit avec une fille, ni qu'il l'embrasse, mais bien que cette fille n'était pas SA petite-amie.
Le pire dans tout ça fut le moment où je découvris le visage de cette fille qui n'était autre que Kalissa.
Non vous ne vous trompez pas, je vous parle bien de LA Kalissa, mon amie, ou plutôt ancienne amie.

— Soit gentille ferme la et retourne regarder ton film pourris. Me répondis Ben, mais je ne bougeais pas.
— Pas temps que tu ne m'auras pas expliqué ce que celle là fou ici ! Rétorquais-je.
— Louisa je...
— Toi ferme la je parle à mon frère. Lâchais je sèchement.
— Ma vie ne te regarde absolument pas Louisa dégage maintenant.
— Ça t'amuses de jouer les briseuses de ménages ? Tu prends ton pied ? Crachais je à l'intention de Kalissa, j'espère au moins que t'es meilleur au lit qu'en tant qu'ami.

Comme me l'avais ordonné mon frère, je retourna dans le salon en prenant au passage un paquet de chips dans un placard.

— T'es fière de toi ?

Ben c'était mis devant la télévision que je ne voyais plus.

— Très. Tu peux bouger je vois plus la télé, merci.

Il s'exécuta mais prit la télécommande et éteignit la tele.

— Eh ! Je regardais je te signale !
— J'en ai rien à foutre ok !? Gronda-t-il, Ne t'avises plus jamais de parler à Kalissa comme ça, ni même d'en parler à Carla c'est clair !?
— Tu trompes ta copine et tu veux que je te couvre ? Nan mais je rêve ! Qu'est-ce qui va pas chez toi ?
— Tes jugements tu peux te les garder. Répondit-il sèchement, Et de toute façon tu me dois bien ça.
— Je te dois absolument rien Ben. Tu fais des conneries tu l'assumes. C'est ce que papa te dirais. Assurais-je.
— Ah oui ? Ria-t-il, T'as juste gâcher nos putains de vie à tous Louisa, celles des parents, des membres de notre famille qui ont le malheur d'avoir le nom Rivers et la mienne.

Je l'observais avec stupéfaction, incapable de lui répondre.

— T'es qu'un putain de fardeau pour nous tous et t'es même pas fichu de t'en rendre compte !

Il fit mine de partir et s'arrêta

— Et tu sais quoi Louisa ? Ouai c'est vrai, des fois, plusieurs fois même, je priais pour que tu te réveilles jamais. Avouait-il, je suis peut être un enfoiré d'avoir pensé ça, mais au moins ma putain de vie serait meilleur et surtout normal. Et bordel ce que ça fait du bien de le dire à haute voix !

Ne pouvant pas en supporter plus, je pris mes jambes a mon cou jusqu'à ma chambre où je laissais couler toute les larmes que j'avais réprimé au cours de cette journée.

Mardi 17h

— Il t'a vraiment dit ça ?
— Ouai.
— Non mais quelle connard ! Je sais que c'est ton free mais quand même !
— J'ai jamais dit que c'était une lumière. J'ai l'habitude de ses remarques blessante.
— L'habitude ? Tu devrais pas l'avoir !
— Peu importe. Et toi comment ça va avec Raph ?
— C'est l'amour fou comme tu peux le voir !

Elle pointa du doigt son frère qui se trouvais avec un groupe au loin.

— Vous devriez vraiment parler Tash.
— Non. Revenons en à toi, alors tu abandonnes ? Tu veux vraiment que ce type soit en liberté ?
— Oui... Non... Si ça ne tenait qu'à moi il sera déjà sous les barreaux, mais... C'était le meilleur choix. Pour tout le monde.

Louisa' diary: from chaos to lightOù les histoires vivent. Découvrez maintenant