Chapitre 20

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(Ndl: la plupart des phrases de ce chapitre sont initialement en portugais, mais sont restés non traduire pour une meilleure compréhension.
Chacune des phrases qui aurait dû être en portugais sont annoté «(portugais)» à la fin)

— Pourquoi ils sont pas là ? Se plaignait Tasha.
Tu t'es peut être trompé ?
— Je ne me suis pas trompé. Trancha-t-elle en me lançant un regard assassin. Pourquoi il aurait porté le maillot de l'équipe de sauvetage si il n'en fait pas parti ?
— Il leur avais peut-être volé ? Tu sais les gars de notre âge il aime bien les paris stupide. Tentais-je pour la calmer.
Non. Il est sauveteur. Il va arriver.

Persuadé que nous attendions pour rien depuis près de 5 heures, je levais les yeux au ciel et partie me mettre au seule coin d'ombre qu'offrait la plage.
Je ne m'étais pas mise à l'ombre pour protéger des coups de soleils que je n'avais étranglement pas attrapé, même après toute une journée exposée dans crème solaire, mais bien parce que 5h sous un tel cagnard commençait à me faire tourner de l'œil.

Je crève de chaud, on a plus d'eau, plus à mangé et on ne les a toujours pas revu ! Qu'elle journée de merde ! Se plaignait elle.
On a qu'à retourner à la villa et revenir plus tard ? Elle le fusilla à nouveau du regard. Tash ils sont pas là et on va littéralement mourrir d'une insolation si on reste 1min de plus sous ce soleil dans eau ni bouffe.

Malgré sa réticence elle me suivit jusqu'à la villa où nous retrouvâmes sa famille qui était éparpillé un peu partout dans la maison.
Tasha mécontente de ne pas avoir croisé les garçons de la veille regagna sa chambre avec colère.

En me rendant à la cuisine pour enfin pouvoir m'hydrater, j'observais Anwar qui jouait dans la piscine avec sa mère à travers la fenêtre.
Observer la scène me rendait nostalgique, je me rappelais comme la vie était facile lorsque j'avais 6 ans, tout était si beau, si magique, le contraire de ce qu'est réellement la vie.
Mais cette âge, l'enfance en générale est le meilleur moment d'une vie. Tout nous paraît toujours merveilleux quand nous sommes enfant, et quelle problème peut avoir à cette période à part être malade ou peut être avoir notre goûter servis à 17h au lieu de 16h30 ?
J'aimerais tellement pouvoir revenir en arrière et redevenir une petite fille, j'étais peut être une vraie pleurnicharde, et je le suis toujours un peu, mais j'avais toujours un gigantesque sourire scotché au visage. Mais ce sourire a disparu l'été dernier.

En repensant à l'été dernière je repris mes esprits et partis errer dans les couloirs de la villa ne sachant pas me décider entre rejoindre Tasha, prendre une douche ou juste aller dans ma chambre.
Malgré la promesse que j'avais faite à Tasha de ne pas penser à ma vie de tout les jours et à tout ce qui se passe en France en général, je checkais mon téléphone et partis immédiatement sur les réseaux sociaux.
De peur que Tasha ne me coince entrain de le faire, je me cachais dans une pièce dans laquelle je ne m'étais encore jamais rendu mais qui était vide.

Posais sur une chaise, je regardais les profils de chacun et chacune de mes amis ainsi que de chaque membre de ma famille.
Mes parents qui n'étaient pas très branché réseaux sociaux tout comme l'intégralité de mes oncles et tantes n'avaient rien posté contrairement à mes cousins et cousines.

Cousine favorite que vous n'invitez pas à vos vacances entre cousins, pensais-je en voyant leurs dernières publications. Les photos et vidéos postées me firent un pincement au cœur, ils étaient vraiment tous là bas. Paula, Warren, Eline, Louna, Clémence, Marnie, Dylan et Ben. Tous, ils étaient tous ensemble sans moi, et je n'avais même pas été informé qu'ils organisaient quoi que ce soit pour les vacances.
Mais ce qui me fit le plus mal fut l'une des vidéos posté par Ben.
Personne n'avait jugé utile de me proposer de me joindre à eux pour ces vacances, personne. Je suis pourtant un membre de leur famille moi aussi ! Certes je ne suis pas la personne la plus «fun», la plus sociable et tout ce qui s'en suit, mais je reste leurs cousine.
Alors pourquoi je n'y étais pas et elle oui ?
Son sourire sur la photo ou elle posait avec les cousines sur des transat, et celui sur la vidéo où Ben l'enlaçait.
À force de regarder ces images j'attrapais des hauts-le-cœur que je camouflais vite quand j'entendis un bruit provenir de plus loin dans la pièce.
Je rangeais vite mon téléphone et passais ma tête par le mur qui séparait la pièce en deux pour voir d'où provenait le bruit.
Pendant que je me penchais pour regarder, mon téléphone tomba de ma poche provoquant un bruit semblable à celui qu'avait fait l'autre personne présente dans la pièce.
Tobias se tourna brusquement vers moi, surpris que quelqu'un d'autre que lui se trouve dans cet pièce.

Louisa' diary: from chaos to lightOù les histoires vivent. Découvrez maintenant