Chapitre 9

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Les 3 jours passèrent à grande vitesse, mon impatience en était peut-être la cause, mon appréhension aussi.
La police n'était toujours pas venu prendre ma déposition, ils étaient pourtant censé venir dans les 3 jours.
L'heure étant arrivé pour mon départ mon père était arrivé en avance pour m'aider à emballer le reste de mes affaires.
À quelques minutes de mon départ des agents de police arrivèrent dans ma chambre.
Les agents composé de 2 femmes et 1 homme firent un signe de tête à mon père qui m'amena alors jusqu'à mon lit.

— Louisa, ces personnes sont la pour te poser quelques questions, me dit mon père.

Mon regard se balada entre les agents et mon père.

— Ils... Ils pensent que tu serai peut être plus à l'aise si je n'étais pas là... mais si tu veux que je reste tu n'as qu'une chose à dire et...

Je regardai mon père qui s'attendait à ce que je lui demande de rester mais je n'en fis rien. Il sortit alors de ma chambre me laissant seule avec les policiers.

— Bonjour Louisa, nous pouvons t'appeler Louisa ?

J'hochai de la tête sans dire mot.

— Bien alors, tu sais pourquoi nous sommes là Louisa ?

Une nouvelle fois j'hochai de la tête.

— Nous avons besoin que tu nous dises absolument tout ce dont tu te souviens de cette journée du 2 juillet Louisa.

Je regardais à tour de rôle chacun des agents, fermais les yeux et pris une grande inspiration.
Une fois mes yeux rouvert je commençais à leur raconté ce dont je me rappelais de ce fameux jour.
Pendant que je parlais je voyais que l'un d'entre prenait en note tout ce que je disais, un autre écoutait et le dernier me posait des questions lorsque je racontais n'était pas clair.
Revivre même le temps de quelques minutes ce jour était pour moi un vrai supplice.

Les images me revenait en tête au fur et à mesure de mon récit. Les coups de pieds, les coups de poing, ma tête qui claquait contre le sol, le bruit de la pluie qui tombait. Et le pire dans tout ça fut de me rappeler de sa voix... sa voix ainsi que son visage, « Tu veux crever !? », je fus alors prise de tremblements.

— Tout va bien Louisa, personne ne pourra te faire de mal, me réconforta l'une d'entre eux.

Je repris mes esprits et finis mon récit.

— Ce que tu viens de nous raconter nous sera d'une grande aide Louisa. Nous aurons une dernière question à te poser...
— Te rappelles qu'une voiture t'es renversée ?
— Une... Voiture ? Je... Je ne me rappelle pas... La dernière chose dont je me souviens c'est... c'est une grande lumière blanche... Je...Je me tenais à une rambarde en fer et ... et une lumière blanche est apparu... Je ... Je ne ...

— Ce n'est rien Louisa nous en avons déjà bien assez.

Tout 3 me sourirent et partirent de la chambre que j'ai occupé tout au long de mon séjour à l'hôpital. Je sortis à mon tour rejoindre mon père qui attendait patiemment dans le couloir.
Les papiers de ma sortie signé, on partit dans le parking souterrain pour rejoindre la voiture.

Quand nous fûmes installés dans la voiture mon père ne démarra pas immédiatement.

— Avant qu'on parte il faut que je te parle de quelque chose de très important.

Il avait l'air inquiet.

— Louisa ce qui t'es arrivé n'est pas... on va dire commun, et... du coup les gens... ils... en ont beaucoup parlé... et...

Louisa' diary: from chaos to lightOù les histoires vivent. Découvrez maintenant