Chapitre 19

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— Sale monstre je vais te faire regretter d'être naît ! Entendis-je crier Tasha.

Les pas d'un enfant qui courait se faisaient entendre dans le couloir, suivis de près par ceux d'une personne un peu plus âgée.

Encore fatigué, je regardais mon téléphone, 7h30. Qui pouvait bien se lever à une heure aussi matinale ? Et pendant les vacances en plus !

Sachant pertinemment que je ne parviendrais pas à me rendormir, surtout avec les rires et hurlements de Tasha et Anwar, je me levais péniblement du lit et descendis petit-déjeuner.

-- Et vous lavez laisser faire !? Je venais à peine de le mettre !
— C'est juste de l'eau Tasha, va l'étendre et il sera sec pour ce soir. Dit calmement Tabitha.
— Je devrais même pas avoir à l'étendre si vous saviez contrôler votre sale mioche ! Râlait Tasha en sortant.
— Bonjour Louisa, bien dormis ? Ces garnements ne t'ont pas réveillé ?
— Oui très bien, non j'étais déjà levée. Mentis-je.

Toujours en râlant, Tasha était revenu dans la cuisine et marmonnait entre ses dents en s'asseyant sur l'une des chaises.

— Alors qu'est-ce que vous avez prévue de beau pour votre première journée ?
— Bronzer en restant le plus loin possible de vous ?

Un sourire apparut sur le visage de Tabitha qui ne répondit pas à sa fille qui elle aussi sourit à son tour.

— Nous avons prévu de passer la matinée à la piscine et de nous rendre à la plage la plus proche cette après-midi, vous voulez vous joindre à nous ?
— J'aurais pourtant juré avoir dit loin de vous.
— Et pourquoi tu ne ferais pas une exception pour aujourd'hui ?
— Parce que je veux passer de bonne vacances ?
— Venez avec nous, vous connaîtrez le trajet et tu seras débarrassée de nous pour le restes des vacances. C'est un bon compromis non ?
- Uhm ok.

Ravie, Tasha afficha son plus beau sourire et partie dans la piscine une fois son petit déjeuner finis.
Très vite elle fut rejoins par Anwar avait qui elle s'amusa pendant de très longues heures.
De mon côté, je m'étais allongé sur l'un des transat profitant du soleil comme une personne responsable, c'est-à-dire sans avoir mis la moindre protection solaire.
Dans deux ou trois jours je serais plus que probablement rouge pivoine, mais ce qui était sure, c'est qu'à la fin de l'été je serais bronzer, et comme on me l'a toujours dit, il faut savoir souffrir pour être belle.

J'avais à peine eu le temps de voir la matinée passer qu'il était déjà 13h30, et que nous étions déjà en route pour aller à la plage.
Profitant du paysage sur le chemin, j'écoutais Tasha se réjouir d'être enfin aller à la plage pour pouvoir partir le plus loin possible de sa famille.
Enfin ça c'est ce qu'elle disait, car quand nous fûmes arrivés elle prit tout son temps à s'éloigner d'eux prétextant que c'était "la faute à Anwar qui ne voulait pas la lâcher".
Bien que ce n'étais pas totalement faux, Anwar ne voulait vraiment pas lâcher sa sœur, mais elle aussi avait l'air d'apprécier passer du temps avec lui.

Au bout de 15 à 20min, elle jeta malencontreusement la balle qu'avait amené Anwar sur Tobias en incitant le petit à aller jouer avec son père.
Quand Anwar se mit à courir vers son père, Tasha attrapa nos deux sac à toute vitesse et partis quasiment en courant en me faisant signe de la suivre.

— Bon on y va nous attendez pas bye. Cria-t-elle.

Nous marchâmes longtemps sur le sable brûlant car je cite "il faut trouver l'endroit parfait".
Et l'endroit parfait sur une plage selon Tasha Mayers n'était autre qu'à proximité des terrains de multisport implanté sur les plages.

Louisa' diary: from chaos to lightOù les histoires vivent. Découvrez maintenant