Derrière les cicatrices .

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Je me réveille péniblement, les yeux difficiles à ouvrir en raison de la luminosité qui filtre... mais non, il n'y a pas de fenêtre à proximité de mon lit. Je me redresse et examine la pièce avec attention, intriguée par la décoration sombre qui l'entoure. Les murs noirs, d'abord choquants, révèlent un charme inattendu. Les draps en soie noire sur lesquels je suis assise sont d'une douceur irrésistible, me tentant de me recoucher.

Cependant, la curiosité l'emporte sur ma somnolence. Comment ai-je atterri ici ? Il est essentiel que je me rappelle des événements de la veille pour comprendre comment j'ai fini dans cette chambre. Je me tourne vers la table de nuit et découvre une photo. Mon cœur s'arrête : c'est Alex. Une évidence s'impose : je suis chez Alex, dans sa chambre. Merde je suis dans son lit shit !

Je sens une étrange impression de vulnérabilité, comme si mes jambes étaient nues, alors que je suis quasi certaine d'avoir porté un jean la veille. Mon esprit s'emballe à l'idée de ce qui pourrait être arrivé... Non, non, non, je refuse d'y penser.

Je porte un tee-shirt  noir ample, qui me semble avoir au moins deux fois ma taille. Mais ce qui me trouble le plus, c'est l'odeur musquée qui y est encore imprégnée, l'odeur de lui. Elle est étonnamment agréable.

Soudain, la poignée de la porte tourne et je panique. Dans un réflexe, je me cache sous la couette, le cœur battant.

— je peux savoir ce que tu fais là? Me demande alex.

Merde je suis grillée.

— euh y'a personne. Je le sens s'approcher puis qu'il vient de retirer la couette sous laquelle j'étais .

— heyyy.

— je croyais qu'il y'avait personne c'est pas ce que tu m'as dit?

— peut importe. Qu'est-ce que je fais ici? Dans ta chambre avec un de tes teeshirt et qui m'a déshabillé ?

— pour un matin ça en fait des questions. Je croyais qu'on était en couple.

— je n'ai pas dit le contraire, mais je veux savoir ce que je fais dans ton lit .

— on va dire que hier quand je t'ai retrouvé dans les chiottes tu t'es endormi dans mes bras alors je savais pas quoi faire je t'ai ramené chez moi tu m'as dit que t'avais chaud alors je t'ai déshabillé et après tu m'as demandé de te baiser aussi fort que possible.

J'écarquille mes yeux comme jamais, non ça doit sûrement être une de ses blagues.

— tu mens je n'ai aucunement dit une chose pareil.

— t'en es sûr bébé? Tes gémissement me disaient le contraire.
Là c'est la totale je rougis jusqu'aux oreilles pitié j'espère qu'il va me sortir qu'il blaguait pitié.

— faut voir ta tête là maintenant on dirait une tomate
Il se met à rigoler mais il se fou de ma gueule ou quoi là.

— c'est bon je rigolais. Sache que si je voulais vraiment te pécho je ne le ferais sûrement pas dans un moment où tu es si fragile j'attendrais que tout tes sens soient en forme et en place pour mieux les faire divaguer par mes caresses, je te ferais tellement crier mon nom au point où tu oublieras le tiens. Et pour info je t'ai déshabillé dans le noir je n'ai rien vu.
Je me sens tout à coup honteuse , Alex est beaucoup trop parfait.

Il s'approche dangereusement, son corps se rapprochant du mien jusqu'à ce qu'il soit califourchon au-dessus de moi. Nos regards se croisent, et je suis incapable de détourner les yeux. Son intensité me décontenance, comme toujours.

Il se penche vers mes lèvres, et j'ouvre automatiquement la bouche, hypnotisée. Son sourire, celui qui me fait souvent l'insulter en silence, flotte sur ses lèvres. Puis, il se relève, comme si rien ne s'était passé.

Dark romance: ONLY WANTS ME Où les histoires vivent. Découvrez maintenant