The Good Choice - Le Dilemme

I

Réveil

Je soupire avant d'ouvrir mes yeux pour regarder mon réveil qui sonne.

Encore une journée de travail avec tous ces clients dont la véritable et unique place est dans la forêt auprès de leurs confrères les gorilles.

De vrais singes en liberté.

Bon il le faut bien ...

Toutes façons, le salaire est équitable.

Je me lève de mon lit après avoir regardé dans le vide pendant quelques minutes, pour laisser à mon esprit le temps de s'acclimater.

Je termine de m'apprêter, je sors.

Maman est dans le salon entrain de préparer des commandes.

Oui, ma mère est commerçante.

Elle fait du yaourt pour les livrer à des sociétés, des boutiques ou des particuliers.

Moi: bonjour la mère. Les commandes pleuvent han ce matin

Maman: ça n'a qu'à bien pleuvoir en tout cas, c'est ce qui m'arrange. Ou bien ?

Moi: c'est ça oh

Maman: tu t'en vas déjà ?

Moi: uhum (oui). À ce soir

Maman: ok, que Dieu te protège

Moi: merci, amen. Qu'il t'aide dans tes commandes

Maman: amen

Je prends un pot avant de sortir et je m'empresse de marcher jusqu'à la porte.

J'entends maman crier: « CE QUE TU AS SOULEVÉ LÀ, C'EST 15€ HAN ! TU ME DOIS 15€ ! »

Ouiii, ça doit être ça. Dans une autre vie peut être ! -rire-

Je vais à mon arrêt de bus, j'attends.

Le bus arrive, je monte et je mets mes écouteurs pour bien profiter du trajet.

Je suis serveuse, de base, dans un restaurant. Mais je remplace la caissière au besoin.

Mon bus me dépose, je marche jusqu'au restau.

J'arrive enfin et j'entre.

Sans surprise, le restau est déjà plein alors que j'ai à peine sept minutes de retard. Quel enfer, ce lieu !

Je vais dans la cabine me changer et mettre mon uniforme.

Une espèce de chemise blanche trop serrée, avec mention « serveuse + nom du restaurant + le logo » sur le côté à gauche; avec un pantalon plaqué noir (que j'aime bien par contre) et ma paire de bottine noire.

Allez, au travail ! Allons nous occuper des « petits singes » (-rire- c'est comme ça qu'on appelle les clients, mes collègues et moi)

Pour travailler dans ce restaurant, il faut une maîtrise de soi de dix mille pour-cent. Sinon à tout moment tu craques et sans t'y attendre, ton point se retrouve dans la face d'un client.