The Good Choice - Le Dilemme

II

01h38

Moi: -racle ma gorge-, allô ?

?!: Paola ?

C'est lui.

Mon cœur fait un boom et mon estomac se noue.

Rien que sa voix commence agiter mon esprit.

Elle me glace le sang et me donne des frissons.

Moi: oui, c'est qui ??

?!: Cameron

Je prends une grande inspiration

Moi: d'accord. Qu'est ce que tu veux ??

Cameron: déjà pour commencer, excuse moi de t'appeler aussi tard. J'ai croisé Emilie tout à l'heure en journée et elle m'a passé ton numéro. J'ai ...

Moi: ... abrège. Tu as voulu mon numéro pourquoi ?

Cameron: je voulais qu'on reprenne contact histoire de ...

Moi: ... histoire de correctement m'achever ? Étant donné que je ne suis pas morte après ce qui s'est passé ?

Cameron: non, histoire de t'expliquer comment s'est réellement déroulé tous les faits

Moi: ce n'est pas maintenant que tu vas essayer de réparer un verre que tu as brisé il y'a deux ans. Non seulement c'est trop tard, mais en plus ça ne m'intéresse plus. Tu aurais dû y penser plus tôt. Aurevoir Cameron

Cameron: non Paola, ne raccroche pas, s'il te plaît. Laisse moi juste t'expliquer

Moi: je t'ai dis que je ne suis pas intéressée par tes explications, tu peux te les garder.

Je raccroche.

Grande inspiration, grande expiration.

Je reste là pendant cinq minutes à essayer de réaliser ce qui vient de se passer.

Les vibrations de mon téléphone me font sortir de mes pensées.

Je regarde, c'est encore lui. Je raccroche.

J'essaie de réguler ma respiration parce que mon cœur bat tellement vite ...

Je dois parler à quelqu'un.

Pourquoi il me fait cet effet là ?

Je crois même que je suis au bord de la crise d'angoisse.

Je vais appeler Julia, je dois lui raconter.

Julia, c'est ma cousine la plus proche.

Elle fait partie des personnes qui comptent le plus pour moi.

Elle peut tout lâcher, si je l'appelle pour une urgence.

Et combien même y'a pas d'urgence, elle peut faire des sacrifices incroyables pour moi.

Je l'aime tellement.

Comme Emi et Bri, elle a vécu avec moi toutes mes crasses et m'a aidé à me relever.

Elle n'a jamais hésité à me dire les termes, que ce soit douloureux ou pas.

Si il faut que je le sache, quitte à me mettre mal, elle me le dit.

Je lance l'appel, ça sonne; elle répond.

Julia: -voix de sommeil- laisse moi cinq minutes, le temps d'enfiler mes chaussures et je viens te chercher

Moi: nooon, c'est pas pour ça. Je suis déjà rentrée

Généralement si je l'appelle aux environs d'une, deux ou trois heure, c'est que j'ai finis hyper tard et qu'il n'y a plus de bus, donc je veux qu'elle vienne me chercher.