L'amour de la mort

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L'amour de la mort n'est pas un aveu de faiblesse ;
Plutôt, une manière de fuir la vie qui blesse.
La mort est si douce, que de loin, elle libère l'âme
Qui, déjà, n'ose pas toujours avancer à coup de rame ;
Car le corps, épuisé par les contraintes de la vie, s'affaisse.

L'âme, aussi rebelle soit elle, infâme qu'elle puisse être,
Jamais se plaint d'être ce à quoi elle se destine
Dans un monde où les gens n'ont plus pour autrui, d'estime.
L'amour de la mort est un aveu d'impuissance
Face à la souffrance pressante et incessante de la vie.

Le drapeau noir planté sur nos têtes,
De notre vivant, on ne peut que profiter de la fête
Et faire de notre mort, un rêve
Qu'on a vécu sur terre, naguère, sans trêve !
Hélas, on aime vivre, c'est mieux qu'on crève.

L'illusion Du Vécu : Quand La Vérité Devient Triste.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant