Ourah !

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Je me suis leurré,
Me suis-je dit, désespéré.
Avant, je ne regardais pas l'heure.
Depuis, je n'ai plus peur
D'être en sueur
Ni encore d'être en pleurs,
Même si mon « je » se meurt
Dans vos sociétés sans cœur,
Où l'amour, la tendresse deviennent rancœur.

Je me suis leurré,
Pendant un petit moment,
Avant que ne souffle le vent
Qui, triste, ressentait
L'effroyable réalité,
Si bien qu'il éprouvait de la pitié,
De la pitié qu'on a
Quand on se sent incapable
Et que, quand même, on y croit.
Malgré tout, on y croit, impeccable.

Je me suis leurré de voir
Comment, des incapables
On en trouvera encore, et croire
Que l'on pourra, est sûre, indéniable.

Je me suis leurré de voir
Et de croire vite, sans risque à la vie
Dans un gigantesque manoir...
Encore pas sûr d'être ravi
La vie est souvent noire,
Il faut la vivre pour voir et y croire
On en verra de tout tant qu'on vit.

Je me suis moins leurré
D'être apeuré, car fort préparé.
Avant d'avoir démarré, quitté
Mon histoire dans ma chère vallée,
Que je retrouverai, fièrement enjaillé.

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⏰ Dernière mise à jour : 11 hours ago ⏰

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L'illusion Du Vécu : Quand La Vérité Devient Triste.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant