Percy Jackson : le rayon de soleil

Chapitre 8

Je me trouvais dans un jardin, je ne l'ai pas reconnu tout de suite. J'étais à côté d'une petite cabane en bois avec pleins de gribouillis d'enfants dessus. C'est seulement lorsque j'ai entendu des voix familières que je me suis rendu compte d'où je me trouvais. Mi casa. Les voix se sont rapproché, je me suis retourné et ma gorge s'est noué lorsque j'ai vu les deux personnes qui sortaient de la maison. Ma tante accompagné de mi rayo de sol. Ce n'était pas un souvenir. Mais c'était un rêve typique que les demi-dieux pouvait faire. Comme si nous étions présent sans l'être vraiment. Il avait tellement grandit. Il est devenu un beau petit garçon, ses cheveux blond rayonnaient au soleil. Il devait avoir aux alentours de 9 ans. Il tenait une fleur dans sa main, un tournesol. Il s'est approché de la cabane en bois et a déposé la fleur, ma fleur préféré.

— Tu me manques Lya, j'espère que t'es heureuse là où tu es.

Les larmes me sont montés aux yeux, il me croyait morte. J'ai voulu crier, lui dire que j'étais là, que je ne l'avais pas abandonné mais rien ne sortait. Il est resté assis à côté de la cabane, me racontant sa journée. Les larmes continuaient de coulés alors que je l'écoutais attentivement. Finalement il s'est levé rejoignant sa mère, je ne voulais pas qu'il parte. J'ai essayé de le rejoindre mais mon corps ne m'écoutait pas. Il s'est retourné une dernière fois et a froncé les sourcils en pointant le doigt dans ma direction.

Je me suis réveillé d'un coup. Mes joues étaient humides, mes yeux me piquaient et mon frère me manquait. J'étais dans la cabine du train que nous avons pris mes amis et moi. J'ai reniflé pensant que tout le monde dormait en jouant avec mon pendentif.

— Tu dors ? a demandé Percy.

Je ne savais pas si je devais faire semblant de dormir ou pas, mais j'avais besoin de me changer les idées.

— Non.

— Ça va ? Tu n'a pas l'air bien.

— Je... J'ai juste fais un cauchemar.

Je regardais le plafond repensant à mon rêve. Je voulais tellement le revoir, mon frère, mi rayo de sol. Et sa réaction... J'étais persuadé qu'il avait pu me voir.

— Je peux te poser une question ?

— Tu viens de le faire, l'ai-je taquiné, je rigole, vas-y je t'écoute.

— Pourquoi tu ne veux pas qu'on t'appelle Amalya ?

Cette question m'a prise au dépourvu.
Je ne pensais pas qu'il allait me le demander. J'ai hésité de longues secondes avant de lui répondre honnêtement.

— Je n'aime pas mon prénom.

Je voyais bien qu'il voulait me poser d'autres questions mais qu'il attendait mon accord. Je l'en remercie, je n'avais pas trop envie de parler de ça. Et aussi parce que je n'avais pas d'explications à donner. Je n'aimais pas mon prénom et c'est tout.

— Persée.

— Quoi ?

— Persée, c'est mon vrai prénom. Mais personne n'était au courant avant toi.

Lui aussi n'aimait pas son prénom et se faisait appelé par un surnom ? Et il venait de m'annoncer son vrai prénom, il avait confiance en moi. Cette situation m'a un peu réconforté. Je n'étais pas seule.

— Pourquoi tu continue de m'appeler Amalya alors que je t'ai déjà dis de ne pas m'appeler comme ça ? ai-je demandé d'une voix posée.