Chapitre 6

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Je discutais avec Annabeth dans le car, Grover et Percy étaient à côté sur l'autre rangé. Un homme est sorti des toilettes et Percy s'est plaint de la mauvaise odeur. Si seulement il comprenait qu'on supportait ça pour le protéger. Annabeth essayait de lui faire comprendre que c'était question d'une quête et pas de vacances.

— Ouais mais si c'est si important pourquoi on prend pas l'avion ? a proposé Percy.

Grover lui a expliqué les catastrophes qui pourraient arrivé si Percy prenait l'avion. Ils discutaient mais je n'écoutais que d'une oreille, je regardais le paysage défilé en fredonnant une musique que j'avais l'habitude de chanter avec mon petit frère. C'était un souvenir chaleureux et j'étais contente de me rappeler les souvenirs heureux plutôt que les plus douloureux. J'ai arrêté de chanter à tu-tête quand le car s'est stoppé à une station service.

— Je vais chercher de quoi grignoter, a déclaré Annabeth.

— Je viens avec toi, à répondu Percy.

— Non, tu reste là, (le blond à utiliser les arguments contre l'odeur pestilentiel) tu seras bien camouflé avec ça, alors fin de la discussion.

— Je veux qu'on vote. Qui veux sortir et acheter sa propre bouffe et prendre l'air ?

Percy a été le seul à lever la main. Il ma regardé d'un air suppliant mais j'ai secoué ma tête négativement, lui affirmant que je serais du côté d'Annabeth.

— J'ai dis fin de la discussion. Chips et soda c'est bon pour vous ?

Grover et moi avons acquiescé tandis que Percy continuait de regarder Annabeth d'un air agacé. Ils ont continué à se disputer pour savoir si on allait voter quand le satyre les a interrompu en chantant un chant pour calmer les tensions. J'ai essayé de lui faire signe pour lui dire que ce n'étais vraiment pas le moment mais il ne m'avait pas remarqué. Finalement mon amie a finit par remporté le combat entre elle et le blond et est parti nous cherché de quoi manger. Même si j'avais préparé des ressources avant mon départ il ne restait plus que mes kitkat en cas d'extreme urgence caché dans la poche de ma veste. Et là, ça n'en était pas une.

— Salut, a soufflé Percy.

Il s'est installé à la place de mon amie. J'espérais qu'il venait s'excuser à propos de Thalia. Même si je n'étais plus en colère contre lui la moindre des choses était de présenter ses excuses. Je n'étais pas quelqu'un de rancunier, je pardonnais vite et j'oubliais vite.

— Ecoute, hésita-t-il, je suis désolé. Pour ce que j'ai dis tout à l'heure. Je ne voulais pas vous énervé.

— C'est pas grave, la prochaine fois tu feras attention.

— Alors.. Tu n'es pas fâché ?

— Plus maintenant.

Et nous sommes resté quelques minutes comme ça en silence. Je savais qu'il ne voulait pas être méchant. Apres tout il est encore innocent des dangers que risque un sang-mêlé. Je le comprenais.

— C'est pas trop difficile de se balader avec un immense arc comme ça.

Il a pointé mon arc qui se trouvait à mes pieds.

— Oh, mais je peux le rétracter comme ton épée, (je l'ai attrapé et me suis tourné vers Percy) Diaphanes.

Et mon arc est devenu une simple barrette à cheveux. Elle était doré avec une lyre dessiné dessus.

— Lumière, à traduit Percy, et... Comment tu l'a eu ?

— Cadeau de mon père, mais si je le garde en tant qu'arc c'est parce que son nom est un peu long à dire. Et puis, je ne m'aime pas avec une barrette dans les cheveux.

Percy Jackson : le rayon de soleilOù les histoires vivent. Découvrez maintenant