Chapitre 7

659 44 19
                                    

PDV PERCY

Je continuais d'observer Amalya, même si ma curiosité de regarder Méduse était grande, je n'arrivais pas à détacher mes yeux de ceux de la fille d'Apollon. Méduse nous invitait à déjeuner puis on l'a entendu s'éloigner, nous laissant le choix entre lui faire confiance et se faire dévorer par Alecto.

— Je crois qu'on peut lui faire confiance.

Ils m'ont tous regardé d'un air choqué.

— Quoi ? T'es fou ? m'ont-ils dit.

— Je sais que ça paraît dingue, c'est juste que ma mère m'a déjà raconté son histoire. Et elle m'a dit qu'il fallait se méfier des apparences. Et j'ai confiance en ma mère.

J'ai attendu quelques secondes qu'ils réagissent.

— Moi j'y vais, vous, les ai-je désigné, faites ce que vous voulez.

J'ai lancé un regard à Amalya, espérant au fond de moi qu'elle me suivrait. J'espérais qu'elle me comprenait. Elle a lancé un regard à Annabeth comme pour lui demander l'autorisation. Je savais que si son amie n'était pas d'accord elle ne viendrait pas. Mais j'avais un espoir, un tout petit, que cette fois ci elle me suive moi.

En me retournant Grover m'a rejoint. Je me suis retourné une dernière fois derrière moi pour observer Amalya qui me regardait déjà avant de rentrer dans la maison.

La salle à manger était somptueuse, la table était rempli de nourriture décoré de bougies et de nappes anciennes.

— Vous devez avoir faim ! Je vous en prie servez vous, je vais vous préparer un vrai repas.

Grover et moi nous sommes regardés, pas sûr de pouvoir manger la nourriture devant nous. Mais nous étions tellement affamé que nous étions prêt à prendre le risque. J'ai entendu des pas se rapprocher de nous et lorsque j'ai tourné la tête, Amalya et Annabeth se trouvait devant moi. La brune fuyait mon regard tandis que la blonde me souriait. Ce qui m'a fait sourire aussi automatiquement. Son sourire était magnifique, je ferais n'importe quoi pour la voir sourire chaque seconde. Et surtout j'aimerais être la source de son sourire. J'étais contente qu'elle soit venu.

— Merci d'être venu les filles.

— Ouais mais j'te signal que je risque plus gros que toi. Et si je suis là c'est grâce à Lya pas à toi.

Amalya l'aurait forcer à venir nous rejoindre ? Cette pensée m'a rendu heureux, Amalya avait confiance en moi.

— Tu pense que j'ai de la rancune parce que tu es fille d'Athéna ? a questionné Méduse. Ne t'inquiète pas, nous ne sommes pas nos parents, nous avons peut-être plus de points communs que tu ne le crois.

Amalya avait arrêter de sourire et s'est placé devant Annabeth, comme pour la protéger. Avec une longue hésitation, Grover et moi nous sommes installé à table pour manger. Amalya s'est installé en face de moi et Annabeth est resté debout aux côté de la blonde.

— Si vous n'êtes pas un monstre, ai-je demandé, vous êtes quoi ?

— Une survivante.

J'ai lancé un regard furtif à la blonde en face de moi et j'ai pu voir une lueur de compassion dans son regard avant que son visage ne se ferme. Je suppose qu'elle avait un peu de peine pour elle mais qu'elle ne pouvait pas le montrer parce qu'elle était sensé être du côté de son amie. Je pouvais comprendre son attitude. J'ai continué à poser des questions à Méduse tout en regardant la fille en face de moi, elle n'avait pas touché à un seul morceau de son assiette. Ça m'inquiétait un peu.

— Le cadeau que les dieux m'ont donné m'a rendu invincible fasse aux brutes.

— Ce n'est pas un cadeau que ma mère vous a donné, s'est exclamé Annabeth, c'est une malédiction.

Percy Jackson : le rayon de soleilOù les histoires vivent. Découvrez maintenant