Chapitre 2

8 0 0
                                    

Ce matin, j'ai fini de ranger toute mes affaires. Je me sens mieux, un peu plus chez moi et moins seule. Je prends quelque carton qui sont encore en bon état, et je me dirige vers la chambre de ma mère. J'ai un temps d'arrêt quand je suis devant la porte, j'inspire une bonne goulée d'air et décide s'ouvrir la porte.

Elle est comme dans mes souvenirs. Il y a le parfum de ma mère qui flotte dans l'aire, et ça fait du bien de le sentir. Je rentre et pose les cartons sur le lit. Il ne reste plus grand chose, quelque vêtements, livres et boîtes à bijoux. Je mets tout ça dans les cartons et emportent tout au grenier. Je vois les affaires de mon père aussi dans des cartons, ainsi que les miennes quand j'étais petite et mon berceau. Un magnifique berceau, que mon père avait fait de c'est propre main. Il est en chaîne massif avec des loups sur tous les côtés. Je passe mes doigts dessus, et quand j'arrive au côté droit j'entends un clic. La tête d'un des loups s'ouvrent et je vois un objet ainsi qu'un papier dedans. Je les prends les mets dans ma poche et descends du grenier.

J'arrive à la cuisine, je me fait une tasse de café ainsi qu'un sandwich et emporte le tout dans la salle à manger. Je sors ce que j'ai trouvé dans le berceau et les mets sur la table. Je regarde d'abord l'objet, et je remarque que c'est aussi un croissant de lune noir. Je détache la chaîne de mon cou et il s'emboîte parfaitement avec celui que ma mère m'a donnée. Je le fais passer dans la chaîne et la rattache, puis je déplie le bout de papier.

Ma chère enfant,

Je ne peux pas tout te dire dans cette lettre, mais je sais que quand tu l'as trouvera tu comprendras. Ta mère t'as sûrement racontée pas mal de chose sur nous, sache que tout est vrai. Fait lui confiance et rend la, heureuse comme j'aurais dû le faire.

Je veux que tu saches que je suis désolé de ne pas avoir été là pour vous. J'aurais aimé voir la personne que tu es aujourd'hui, à quel point tu m'aurais rendu fière. Mais sache que quoi que tu décides ou fasses je t'aime comme un père doit aimer sa fille.

J'espère que t'as vie sera longue et heureuse.

À toi ma fille,

Avec tout l'amour du monde,

Ton père.

Je lâche la feuille et essuie les larmes. J'essaye de réfléchir mais je n'y arrive pas. Je cache la feuille dans une des boîtes sous le plancher, puis je termine mon sandwich ainsi que ma tasse de café. J'enfile ma veste et je vais me balader dans la forêt. J'entends des loups au loin hurler mais comme la dernière fois je n'ai pas peur. Je m'engouffre un peu plus loin cette fois— ci, et je trouve une rivière. Je m'assoie et pose mes pieds dans l'eau, tout en fermant les yeux.

—  Dit maman, quand tu iras retrouver papa. Tu pourras lui dire qu'il me manque et que je l'aime ?

—  Bien sûr chérie.

—  Promis ?

—  Promis ! Maintenant on va aller acheter une glace ! Et en rentrant tu auras une surprise.

—  C'est vrai ? Je peux pas l'avoir maintenant ? Lui dis— je en faisant une moue.

—  Pas de sa avec moi jeune fille. Aller va mettre ton manteau.

Je descends de c'est genoux et commence à courir vers la porte d'entrée mais je fais demi— tour et lui fais un gros câlin en lui disant que je l'aime.

J'entends un coup de feu, ce qui me fait sursauter. Je me lève et remet mes chaussures, puis je me dirige vers chez moi. Pendant le chemin je croise le loup gris coucher. Je me dirige vers lui et je vois qu'il a du sang au niveau de l'épaule gauche. Il respire mais très peu. J'ai un kilomètre à faire. Je sais pas ce qu'il me prend et je décide de le soulever. Et il est très léger, alors que c'est pas un petit loup mais je ne m'attardé pas et avance vers chez moi.

Qui suis-je ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant