Chapitre 4

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Je suis à quatre pattes, entrain de courir dans la forêt. Je sens les rayons de la lune me donner de la force, le vent qui courent le long de mes poiles, et l'arroser de la nuit qui s'y accroche. Je me sens pleine, en vie, entière. Des sentiments que je n'ai plus ressentis depuis longtemps, et ça fait du bien.

Je vois une rivière, je m'approche pour boire mais je m'arrête assez vite quand je découvre mon reflet. J'ai le pelage bleu nuit, comme mon pendentif. J'ai un museau fin, ainsi que des yeux de couleur feu, un corps svelte mais musclé et je suis plutôt grande. J'ai une oreille qui pend, tandis que l'autre est

Je bois, en écoutant la forêt. J'ai un chevreuil au nord de ma position qui broute, un lièvre pas loin qui saute, ainsi que des hiboux dans les arbres.

Je décide de me mettre en chasses, et j'arrive à attraper le lièvre. Quand je l'ai fini je me sens repus et je me dirige vers l'arbre, notre arbre. Je me couche et m'endors.

Je me réveille en sursaut, et je remarque que je suis de nouveau dans la forêt complètement nue. Mon dieu se rêve me semblait si réel. Je regarde mon corps et je vois que je n'ai pas de sang sur moi. Je me tourne, et pousse un cri quand je découvre la fille qui était passé à la télévision. Je recule vivement, me dresse et cours jusque chez moi. C'est pas possible, si il veut absolument me tuer pourquoi il ne le fait pas qu'on en finisse bon sang ! Arriver chez moi, je sonne a la police et leur dit ou trouver le corps puis raccroche aussi vite. Je vais prendre une bonne douche, m'habille puis boire une bonne tasse de café.

Je vois la police arriver à travers les fenêtres qui donnent sur la forêt. Je termine mon café, mets un manteau et les rejoins. Je leur dis bonjour et leur explique en mentant un peu comment j'ai trouvé le corps. Après tout je ne vais pas leur dire, Oh je me suis réveillée nue à côté du corps et aller savoir comment je suis arrivée là. Si sa tombe je suis somnambule et c'est moi qui tue toute ces personnes. Enfin du moins les deux qu'on a trouvé dans la partie de ma forêt.

— Maman, pourquoi tu grave P.H sur cet arbre ?

— Pour que tu saches quel arbre c'est.

— Pourquoi ?

— Tu sauras quand sa sera le moment, juste ne l'oublie pas d'accord ?

— Promis, maman.

Elle me sourit et termine de graver a l'aide d'un couteau bizarre la lettre H sur l'arbre.

— Pourquoi le P ? Le H c'est pour notre nom de famille mais le P ?

— Pour papa, comme sa personne ne sauras que cet arbre est important. Allez viens, on va aller manger une glace.

Elle me prend dans c'est bras et on prend le chemin pour rentrer chez nous. Je regarde l'arbre une dernière fois et le mémorise. Après tout je lui ai promis.

La police est partie, ils ont emmené le corps et mon répété encore de bien faire attention. Je sors de chez moi et je me dirige vers l'arbre, dont je me suis rappelée, il est à cinq kilomètres de ma maison. Et plus ou moins bien cachés.

Arrivé devant, il n'y a plus aucune trace de la police, comme s'il n'y avait jamais rien eu. Je ne m'y attarde pas cependant, et regarde l'arbre. Je fais le tour, et je trouve les initiales que ma mère avait graver avec son couteau. Je passe ma main sur les initiales, mais je sens un creux dans l'arbre. Je m'approche et regarde plus attentivement, et je vois encore la forme de mon pendentif. Je le pose dessus et une petite trappe s'ouvre dans l'arbre et laisse apparaitre un livre, que je prends. Quand j'enlève mon pendentif, la trappe se referme, mais je ne m'y attarde pas. Je me tourne pour rentrer chez moi, mais je vois le loup de la dernière fois ce qui me fait sursauter.

Qui suis-je ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant