Chapitre 21

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Je repense à la soirée d'hier, a ce sentiment de jalousie et de possessivité que je ressens envers Jake. Ce qui m'a fait penser aux âmes— sœurs. Je sonne à la mère de Jake et lui demande si elle peut passer à la maison seule, elle accepte sans hésitée et me dit qu'elle arrivera dans dix minutes.

Je prépare de quoi grignoter et boire et pose le tout sur la table. Elle sonne à ma porte, je la fais entrer et on s'installe à table.

— Comment tu vas ?

— J'ai connue mieux, et vous ?

— C'est pareil.

— La meute ?

— Oui.... Il y a deux clans. Et ceux qui te croient coupable sont stupide.

— Je trouve aussi.

— Tu voulais qu'on parle de quoi ?

— Des âmes— sœurs.

— Oh, bien sûr que veux— tu savoir ?

— Comment sa sait passer pour mes parents et pour vous si ça ne vous dérange pas de me raconter.

— Non ne t'en fais pas pour ça. Pour moi et Luke, sa sait passer simplement. Nous étions très proches étant petits. On était tout le temps ensemble, tous les jours. On ne pouvait pas nous détacher. Puis quand on a été en âge de comprendre, il a suffi qu'on se regarde dans les yeux et on a su.

— Vous avez ressenti quoi ?

— Beaucoup de chose. De la joie, de l'amour, de la possessivité et de la jalousie si on l'approchait trop.

— C'était pareil pour lui ?

— Oui, on a ressenti exactement la même chose. Seulement ce n'est pas tout, on voit un peu notre vie défilée. Je veux dire littéralement.

— Comment ça ?

— Et bien, tu te vois étant bébé, tes premiers pas, et ainsi de suite. Tu vois ta rencontre avec ton âme— sœurs, puis ton avenir. Tu te vois toi enceinte, ou le moment du mariage. Puis tes enfants, courir dans le jardin. Pendant que toi tu vieillis.

— J'ai lue dans un livre, que des fois sa m'était plus de temps.

— C'était le cas de tes parents. Ils se sont rencontrés, mais au début ne s'appréciait pas trop. Puis cette 'haine' si je peux dire, c'est transformer en amitié et de l'amitié ils sont passés à l'amour.

— Pourquoi ça ne sait pas passer comme vous ?

— D'abord ton père ne voulait pas rencontrer son âme— sœur. Ensuite ta mère était une sorcière, et quand c'est deux espèces différentes sa a toujours été plus difficile pour eux. Ils leurs faut du temps pour qu'ils s'adaptent si tu veux.

— D'accord, merci de me raconter tout ça.

— Tu l'as trouvée n'est— ce pas ?

— Je n'en suis pas sûr, mais si c'est le cas. Je n'en veux pas.

— Quand vous serez en accord, tu changeras d'avis.

— Je n'en suis pas si sûr.

— Je peux te poser une question ?

— Bien sûr.

— Jake et Drew nous ont raconter que tu n'avais aucun souvenir de nous, est— ce que c'est vrai ?

— Vous m'auriez demandé sa la première fois qu'on sait vue, je vous aurais répondue oui.

— Mais plus maintenant.

— Non, j'ai encore des ombres mais je me souviens de quelques trucs. Par exemple le jour où on a piqué une assiette de cookie. Ou encore l'histoire avec les plumes dans le salon. Ou quand votre mari a vous et à la mère de Drew ont bien voulu devenir mes pères. Et le jours ou on sait dis au revoir.

— C'est bien, enfin c'est un bon début.

— Je suppose, mais ne le dite a personne. Je ne veux pas que les autres le sachent.

— D'accord, je comprends. Je ne dirai rien ne t'en fais pas.

— Merci.

— Et si tu me racontais ce que tu as fait pendant tout le mois que tu es partie.

J'allais commencer mon récit mais j'entends quelqu'un gratter à la porte de derrière. Je me lève en m'excusant auprès d'Iris et je vais ouvrir. Et celui qui se cache derrière n'est autre que Chay. Je le laisse entrer et ferme la porte derrière moi, puis retourne à table. Chay vient s'installer à côté de moi et regarde Iris dans les yeux comme s'ils attendaient quelque chose. Je ne m'y attarde pas et regarde plutôt la réaction d'Iris. Qui est assez marrant à voir sa tête.

— Pourquoi tu as un loup chez toi ?

— Ça fait partie de mon périple. Je suis allée trouver un ami a maman, et c'est là que je l'ai rencontré. J'étais sous forme de louve quand il a commencé à grogner derrière moi. Je me suis assise devant lui, et il a fait pareil. Ensuite il refaisait exactement les mêmes gestes avec moi.

— L'ami ne serait pas Chayton par hasard ?

— Si, il m'a raconté que Chay était l'esprit loup de mon père et j'aime à le penser.

— Je te comprends. Sa te fais un gardien en plus, c'est bien.

— Si on veut, il n'est pas censé être là. Mais il doit être auprès de Chayton.

— Si Chayton a besoin de lui il partira, mais s'il est là ça veut dire que c'est toi qui en a besoin.

— Comment vous savez ça ?

— Parce que t'a mère a eue exactement la même chose. Mais je ne sais pas pourquoi. Bon je vais te laisser, merci pour ce que tu as préparée.

— C'est à— moi de vous remercier, vous m'avez aidé.

— Pas de problème, si tu as d'autre question appel moi.

— Je n'y manquerais pas.

Je la raccompagne à la porte, et lui dit au revoir. Puis je décide de me faire des spaghettis bologneses, tandis que je mets un steak sur une assiette et le pose a terre pour Chay. Il la mange tranquillement, ce loup n'est jamais affamé.

Je mange sur mon divan, avec Chay à côté de moi. Et on regarde un film. Oui j'ai dit, on, ce loup n'est pas normal.

On regarde la télévision toute la soirée. Lui se couche et moi je fais pareil en posant ma tête sur son ventre. Il ne bouge, pas et ne fait aucun bruit.

On finit par s'endormir, tous les deux dans le divan. Et a aucun moment je ne me réveille. Tout sa grâce à un loup, et c'est grâce à lui que je me sens bien. Il me ressource, je devrais le bénir, rien que pour ça. 

Qui suis-je ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant